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HOT BENCHES – Le limogeage de Mourinho pourrait déclencher un effet domino en Europe et en Italie

Ancelotti au Bayern, Guardiola à City, Simeone ou Conte à Chelsea et Mourinho au PSG, United ou Real : c'est la révolution des bancs déclenchée par l'exonération fracassante du Special One - Une révolution qui aura aussi des effets en Italie où un jour Mou pourrait revenir : les plus bancaux sont les bancs de Garcia à la Roma et de Mihajlovic à Milan.

HOT BENCHES – Le limogeage de Mourinho pourrait déclencher un effet domino en Europe et en Italie

L'annonce officielle n'interviendra que demain mais désormais il n'y a plus de doute : Carlo Ancelotti sera le prochain entraîneur du Bayern Munich. "Dimanche, je rendrai publique une décision que le club connaît déjà", a expliqué Guardiola, confirmant ainsi ses adieux au football allemand après trois saisons. La nouvelle est grande et pas seulement parce que nous sommes en décembre : le modus operandi bavarois, en fait, n'a certainement rien de nouveau. Déjà à l'hiver 2012, le Bayern a annoncé l'arrivée de Guardiola en pleine ère Hitzfield, une décision qui n'a pas du tout affecté la poursuite de la saison, à tel point qu'en mai, la Marienplatz a célébré la Bundesliga, la Coupe d'Allemagne et la Ligue des champions. En attendant de savoir si l'histoire pourra se répéter (Guardiola voudrait dire au revoir avec un triomphe européen) on se retrouve à commenter une véritable révolution, destinée à s'étendre à tous les grands championnats.

L'effet domino, déjà probable en soi, devient même flagrant après le limogeage de Josè Mourinho, téléchargé par Chelsea et prêt à revenir sur le marché. Difficile, voire impossible, d'établir avec certitude la prochaine "cartographie" des bancs européens même si, à vrai dire, il existe quelques indices. Guardiola, une fois donné sa place à Ancelotti, devrait épouser Manchester City tandis que Chelsea, temporairement confié à Hiddink, semble déterminé à courtiser Simeone et Conte, par coïncidence le plus similaire à Mourinho en termes de style et de personnalité. Et le spécial ? Pour l'instant il panse ses plaies mais il y a fort à parier qu'il sera bientôt de retour dans les tranchées. Là où c'est difficile à dire, il n'y a certainement pas beaucoup de clubs qui peuvent se permettre son salaire pharaonique (12 millions net par saison) et ses exigences sur le marché des transferts. L'un d'eux est assurément le Paris Saint Germain : il y a deux ans, Cheikh Al-Thani lui a offert des ponts d'or, il a décliné préférant retourner chez son ami (?) Abramovich. Maintenant, l'histoire pourrait changer et penser à Mourinho à l'ombre de la Tour Eiffel (peut-être avec Cristiano Ronaldo) n'est pas du tout une utopie. Mais gardez un œil sur Manchester United : Van Gaal vacille dangereusement et Alex Ferguson, on le sait, a toujours été un admirateur du Portugais. Ensuite, il y a la suggestion du Real Madrid, alimentée par Florentino Perez lui-même ("personne ne peut prédire l'avenir"), qui semble pourtant destinée à le rester.

Le président de la Casa Blanca raffole du protocole d'entente mais on ne peut pas en dire autant de l'équipe, c'est pourquoi l'après Benitez (il est peu probable que Rafa soit confirmé) voit Zidane en pole position. Zizou est un véritable totem du madridismo et tant pis si son cursus d'entraîneur se limite à Castilla, la deuxième équipe du Real actuellement en troisième division : le Bernabeu est palpitant et Perez, déjà très disputé pour le limogeage d'Ancelotti, semble disposé à lui faire plaisir. Tout ce brouhaha de noms ne concerne pas l'Italie, du moins pas directement. Les top managers sont hors de portée pour la Serie A mais même ici les bancs dansent, et comment ils dansent. A ce jour, celui qui risque le plus est certainement Garcia, dont l'avenir pour les Giallorossi ne tient vraiment qu'à un fil. Une victoire contre Gênes pourrait prolonger sa "vie" mais il n'est même pas dit que ce sera suffisant, tant et si bien que le nom de Marcello Lippi est déjà évoqué dans la capitale. "Il s'entraînera dimanche" a passé sous silence Sabatini, une confirmation très faible qui sent un adieu. Un peu plus serein (mais pas tant que ça) Mihajlovic, qui s'est relevé après la victoire sur la Sampdoria. Pour l'instant il ne risque rien mais le match contre Frosinone sera très délicat : en effet, un énième faux pas autoriserait tout type de scénario.

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