« L'Europe doit choisir de quel côté prendre : soit du côté de l'Italie, en acceptant que notre déficit passe de 2 à 2,3 % du PIB pour faire face à l'urgence migratoire, soit avec la Hongrie érigeant des murs anti-migrants » : tel est le défi que le ministre de l'Economie Pier Carlo Padoan a lancé à la Commission européenne en vue de l'examen de la manœuvre budgétaire italienne pour 2017.
Après avoir soutenu que pour « le développement et la lutte contre les inégalités », il faut dépasser la politique d'austérité, voulue par les Allemands, comme le G20 l'a d'ailleurs récemment demandé, Padoan a déclaré que « c'est pourquoi nous sommes un modèle pour l'Europe » et que si Bruxelles rejette notre manœuvre « ce serait la fin de l'Europe elle-même ».