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Emploi, voici les métiers qui "tirent"

Le marché du travail n'est pas une forêt pétrifiée et malgré la crise les relais de croissance ne manquent pas. Voici un parcours à travers les métiers "gagnants" suivis par l'Istat dans lesquels l'emploi a augmenté de 1,4 million d'unités et ceux dans lesquels l'emploi s'est effondré

Emploi, voici les métiers qui "tirent"

Même lorsque la crise est plus aiguë et que l'évolution des taux d'emploi, de chômage et d'inactivité ne montre pas de signes substantiels d'inversion de tendance, le marché du travail n'est jamais une "forêt pétrifiée", mais représente un scénario dynamique, où souvent la demande ne répondre à l'offre, car les compétences de ceux qui cherchent du travail, souvent en vain, ne répondent pas aux besoins des employeurs qui seraient prêts à embaucher.

 « Expertise » devient alors un mot-clé, un paramètre indispensable pour lancer une politique active du travail efficace (voir le canevas du décret instituant l'Anpal, en application de la loi Poletti 2.0 pour l'emploi), où ce que l'on est compte de moins en moins (même si les données montrent que ceux qui ont dans le cursus, le titre de l'enseignement supérieur, notamment les doctorats de recherche, sont beaucoup plus "employables"), mais ce que l'on sait faire. Cela dit, nous entendons souligner que, dans le rapport annuel 2015 de l'Istat, les aspects essentiels de l'Enquête sur l'évolution professionnelle des professions du système de compétences sont résumés, en référence à 2014. L'enquête, réalisée à l'aide modèles de normes internationales, a pour objet de suivre les besoins professionnels sur le marché du travail. 

 Entre 2011 et 2014, l'emploi a globalement diminué de 319 XNUMX unités. Cependant, compte tenu des 508 catégories suivies, il est possible de faire le classement suivant : 82 professions sont « en crise » (-1,3 million d'employés) ; 70 sont définis comme « gagnants » (+1,4 million d'employés) ; 356 restent « stationnaires » (-363 10 employés). Plus de 5,3 millions de travailleurs sont employés dans les professions « fixes » ; chez ceux « en crise » 6,6 millions ; dans les "gagnants" XNUMX millions.

 En 2014, la moitié des actifs occupés dans les professions « gagnantes » se retrouvent dans les grands ensembles des qualifiés des activités et services marchands (26,7 %) et dans ceux des professions non qualifiées (23,2 %), alors que des parts autour de 13 % sont présentes dans les cohortes des professions intellectuelles, techniques, cadres, tandis qu'une part résiduelle se retrouve chez les cadres et les entrepreneurs. L'Enquête indique 4 catégories de compétence des professions : techniciens spécialisés ; spécialistes non techniques; les techniques opératoires ; école primaire. 

 Commençons par le premier groupe, qui comprend 12,6 % des actifs occupés (9,6 % parmi les professions « gagnantes »). Les professions spécialisées non techniques regroupent 31,8% du total (32,8% parmi les « gagnants »). Les techniques opératoires occupent 19,6 % (13,5 % les « gagnants ») tandis que le primaire 36 % (44,2 % les « gagnants »). 

En faisant le bilan des métiers, en 2014, les techniques spécialisées « lauréates » sont au nombre de 12 (exemples : responsables de production manufacturière, analystes et concepteurs de logiciels, électro-soudeurs, électriciens, responsables d'établissements d'hébergement). Dans ce dernier type mentionné, plus de la moitié des salariés sont des femmes qui représentent en général 19,4% contre une plus grande présence masculine. Les jeunes de moins de 35 ans représentent 21,2 %. 

Parmi les professions non techniques, les « gagnantes » sont au nombre de 22, que l'on peut regrouper en trois profils dominants : 1) professions à compétences à caractère général, économique et administratif ; 2) des éducateurs et des enseignants dotés de compétences élevées en communication ; 3) les professions de santé (dans cette catégorie 46% ont un niveau d'éducation élevé et 58% sont des femmes).

 Quant aux professions techniques opérationnelles, elles sont au nombre de 16 en croissance et en général ce sont des professions ouvrières (y compris agricoles) avec différents niveaux de qualification. Voici les quotas de jeunes les plus élevés (26%) et les quotas de diplômés les plus bas (3%).
 Parmi les professions élémentaires, les « gagnantes » sont au nombre de 20 : 91,3 % sont employées dans les services, notamment dans les services aux personnes et aux familles (24,7 %). Deux salariés sur trois sont des femmes (aides-soignants, travailleurs sociaux et de santé, aides ménagères). Un peu moins d'un sur trois est étranger. La moitié ont un faible niveau d'études. Quant au nombre total d'employés attribuables à chacune des professions « gagnantes » énumérées ci-dessus, les données peuvent être résumées comme suit pour l'année 2014 : spécialistes techniques, 12 professions et 632 22 employés ; spécialisés non techniques, 2,16 professions et 16 millions d'employés ; techniques opérationnelles, 800 métiers et 20 2,9 salariés ; écoles élémentaires, XNUMX professions libérales et XNUMX millions d'employés.

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