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Coupe du monde, le Brésil en demi-finale mais qui pleure Neymar : Coupe terminée pour lui. Aujourd'hui l'Argentine et la Hollande

Les quarts de finale de vendredi ont sanctionné la première demi-finale, qui se jouera mardi prochain à Belo Horizonte : ce sera Brésil-Allemagne - Aujourd'hui sur le terrain Argentine-Belgique et Hollande-Costa Rica.

Coupe du monde, le Brésil en demi-finale mais qui pleure Neymar : Coupe terminée pour lui. Aujourd'hui l'Argentine et la Hollande

La première finale aura lieu mardi prochain. Dans celui de Belo Horizonte se déroulera un Brésil-Allemagne spectaculaire et peu importe qu'il ne s'agisse "que" d'une demi-finale. En fait, personne n'aurait été surpris si les deux équipes, si le tableau d'affichage le permettait, avaient reporté de quelques jours le rendez-vous au Maracana pour disputer la Coupe du monde. En tout cas, les cadors ont fait leur devoir, éliminant respectivement la Colombie surprise et la France rusée, sans éviter trop de souffrance. Dans l'ordre chronologique, les Allemands ont été les premiers à se qualifier, réglant l'équipe de Deschamps avec un 1-0 serré, résultat d'un coup de Hummels à la 13e minute de la première mi-temps. Le jeu d'une Allemagne sans trop de fioritures, bien plus soucieuse de la gestion du résultat que ne le laissent penser les choix de Loew. Qui a étonné tout le monde en laissant de côté le onze de départ Schurrle (décisif face à l'Algérie) et Goetze grâce à Klose et Khedira. Trident lourd donc, avec l'attaquant de la Lazio aux côtés de Muller et Ozil mais avec un milieu de terrain décidément plus équilibré, rendu encore plus logique par le retrait de Lahm dans son rôle naturel d'arrière droit. En revanche, pas de pré-tactique pour Deschamps qui, comme prévu, a fait confiance au jeune Griezmann, décisif en huitième face au Nigeria, à la place de l'apathique Giroud. Mais l'équilibre est immédiatement rompu par Hummels qui, avant le quart d'heure, donne l'avantage aux siens d'une superbe tête qui déjoue Lloris. À ce moment-là, la balle du match est passée entre les mains des Français, qui n'ont cependant pas réussi à concrétiser quelques occasions importantes. Ainsi les Allemands, après avoir échappé aux dangers Valbuena et Benzema, se sont même risqués à doubler en contre-attaque avec Schurrle, qui a pris le relais en seconde période de l'impalpable Klose. Cependant, la dernière chance était bleue, mais Neuer a contrecarré la conclusion de Benzema bloquant ainsi la demi-finale contre le Brésil. Qui, quelques heures plus tard, a désamorcé le danger colombien avec une belle victoire, mais avec un peu trop de soucis.

Cette fois, cependant, pas de crises de panique, car la Seleçao, soutenue durant la semaine par un psychologue, est entrée sur le terrain avec la bonne attitude, la meilleure vue jusqu'ici. Même pas 7 minutes et les hôtes étaient déjà devant grâce à la patte de Thiago Silva, bon à se démarquer de Sanchez et à mettre le ballon à genoux pour faire 1-0. La Colombie, alignée par Pekerman avec un 4-2-3-1 plutôt offensif, n'est devenue dangereuse que par flash alors que la Seleçao jouait bien et se créait des occasions en série. Les pourparlers ont semblé se conclure à la 69e minute, lorsque David Luiz a envoyé un coup franc sous la croix qui a défié les lois de la physique. Trop facile et en fait le Brésil a rendu la vie compliquée. D'abord avec le stupide carton jaune de Thiago Silva (prévenu, il manquera la demi-finale), puis avec le penalty accordé aux Cafeteros pour la faute (claire) de Julio Cesar sur Bacca. James Rodriguez a inscrit le but du 2-1, donnant ainsi ses 10 minutes de passion mais les hommes de Scolari ont résisté, ramenant ainsi à la maison la qualification tant convoitée (et obligatoire). Les favoris de vendredi ont réussi, nous allons maintenant voir si les favoris de samedi font de même. Cela commence à Brasilia (18 heures), où l'Argentine de Messi défiera la Belgique de Hazard. Bon match, dans lequel l'Albiceleste débute sous la faveur du pronostic mais où les hommes de Wilmots peuvent aussi avoir leur mot à dire. "Jusqu'à présent, nous n'avons pas joué aussi bien que nous aurions pu", a admis Sabella lors de la conférence de presse. – Il faudra faire attention à la Belgique, ils ont une génération dorée ». "On peut écrire l'histoire, les garçons le savent", s'est fait l'écho de l'entraîneur rival. – Ils ont Messi, c'est vrai, mais ils ont aussi des faiblesses… ».

Décidément moins équilibré, du moins sur le papier, le quart de Salvador entre Hollande et Costa Rica (22h). Les Ticos ont surpris tout le monde, mais ils vont maintenant faire face à l'obstacle orange, peut-être trop haut même pour leur esprit indomptable. « Ce serait une erreur de les sous-estimer – a prévenu Van Gaal. – Mes joueurs sont ambitieux, ils savent que c'est un moment crucial pour atteindre notre objectif qui est de gagner le championnat du monde". Attitude audacieuse, à l'image de celle de Luis Pinto, sélectionneur du Costa Rica. . – Robben ? Il adore le 'piscinazo' ». Inutile de traduire, le nom utilisé par le chef des Ticos est explicite. Mais la question se pose : cela a-t-il un sens de provoquer un phénomène comme le Néerlandais avant le match le plus important de l'histoire du Costa Rica ?

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