Soit l'UE est réformée, soit le Frexit est en danger. C'est ce qu'a dit hier le candidat libéral-progressiste à l'Elysée, Emanuel Macron, qui a également adressé un message de félicitations à Matteo Renzi pour sa victoire aux primaires du Parti démocrate.
"Je suis pro-européen mais il faut faire face à la situation, écouter nos peuples reconnaître que le dysfonctionnement de l'UE n'est plus tolérable" et, s'il n'est pas résolu, risque de conduire la France à quitter l'Europe.
"Mon mandat, au lendemain de l'élection - a ajouté Macron - sera de réformer en profondeur le projet européen et ne pas le faire serait une trahison qui pourrait faire sortir Paris de l'UE".
A quelques jours du second tour de l'élection présidentielle française, qui se tiendra dimanche prochain, le leader d'En Marche reste en tête des sondages même si Marine Le Pen du Front National tente désespérément de reprendre du terrain chez les gaullistes mais aussi dans les rangs de l'extrême gauche qui n'aime pas le réformisme de Macron.