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L'UE veut plus d'énergie éolienne, mais la production est inférieure à 20 %. Comment l'augmenter ? Aujourd'hui nouvelle grève pour le climat

Un rapport de WindEurope dresse un état des lieux de la situation en Europe : l'Allemagne est la plus vertueuse, l'Italie est en retard et demande une réglementation plus rationalisée et moins de bureaucratie.

L'UE veut plus d'énergie éolienne, mais la production est inférieure à 20 %. Comment l'augmenter ? Aujourd'hui nouvelle grève pour le climat

Greta Thunberg elle est certainement la militante écologiste la plus connue au monde, mais peut-être n'aime-t-elle pas l'éolien. Il est l'icône, particulièrement juvénile, de la mobilisation pour sauver la planète depollution et de CO2. Et aujourd'hui il y a une nouvelle grève climatique.

Les éclats de Greta et son mouvement nous laissent cependant parfois perplexe. L'autre jour à Norvège la militante a été arrêtée par la police parce qu'elle protestait contre un parc éolien qui bloquerait les pâturages des indigènes Sami. Le peuple de Laponie aux traditions anciennes et respectables serait lésé, c'est-à-dire par un plante qui produit cette énergie propre que Greta et son mouvement appellent depuis des années partout dans le monde. Pour ne pas confondre la transition énergétique et le soutien de mouvements verts concrets, rappelons que seule l'Europe veut produire le43% de l'énergie du vent. Elle dispose déjà aujourd'hui de 255 GW de capacité installée. Doit-on arrêter ? Et pourquoi alors, si les lames n'ont pas d'émissions, fonctionnent-elles avec la force de la nature ?

Des pâturages menacés, aux oiseaux dérangés, en passant par les paysages perturbés par les éoliennes, le monde de l'éolien fait face à toutes sortes d'oppositions. Italie Pays symbole de ces problèmes. Pourtant, les fronts du NON, par représailles et goût (?) de la polémique, finissent souvent par s'entendre avec ceux qui soutiennent le anciennes sources polluantes. Sans même, comme il se doit, un mix transitoire équilibré.

L'Allemagne emportée par le vent

Le dernier rapport de WindEurope dit que le L'Allemagne est le pays le plus avancéi dans les 19 GW d'éolien installés en 2022. En deuxième et troisième place on trouve Suède et Finlande, pays très proche de la Norvège "assiégée" par Greta Thunberg. Le vent doit croître d'un incrément de 31 GW par an jusqu'en 2030. Actuellement, seuls 17 % de la demande de l'UE sont couverts par l'énergie éolienne, tandis que des mesures sont prises pour réformer le marché de l'électricité.

Les gouvernements argumentent, argumentent, changent de position, mais les Green deal il reste une route principale, bien qu'avec quelques nids de poule. Les choix sur les énergies renouvelables ressemblent de plus en plus à une boussole folle. « 87 % de la nouvelle capacité éolienne en Europe l'année dernière était onshore. Seuls 2,5 GW sont sur de nouveaux parcs éoliens offshore », explique l'Association des industries éoliennes italiennes, Anev. Dans une note, il s'attarde sur la situation italienne. Malgré les bonnes indications contenues dans le PNRR L'Italie continue de perdre des positions et occupe la septième place pour la puissance installée. Le chiffre de 2022 est encore très bas avec seulement 526 MW installés dont 30 en offshore. Les investissements privés sont prêts et la zone a un potentiel à exploiter. Ensuite, vous devez décider.

L'Italie septième d'Europe réclame des règles simplifiées

Entre polémiques qui ne se sont jamais totalement éteintes sur les sites retenus et lenteurs des autorisations, en effet, les chiffres italiens ne franchissent pas la stratégie européenne. Il y a des manipulations politiques De toutes sortes. Les régions, les entreprises et les collectivités locales sont attaquées. À Sanno, la dernière manifestation est en cours pour un parc déjà prévu. « Les pays européens devraient pouvoir installer en moyenne 20 GW d'énergie éolienne nouvelle par an, mais ce n'est pas suffisant pour atteindre le objectifs énergétiques et climatiques fixés au niveau européenécrit à nouveau Anev. Et il relance la simplification des réglementations, de nouveaux investissements pour une chaîne de valeur entre usines, réseaux, ports, navires et ouvriers qualifiés. Une image sans intérêt.

Mais tout ne complote pas contre les investisseurs et les industries. Plus d'élan doit également venir de politique dont la vision doit être continentale et non limitée aux frontières nationales. Le REPowerEU avec des projets et des fonds pour la recherche ça a aidé les renouvelables, mais si pour une source privilégiée on reste cloué à 17%, quelque chose ne tourne pas rond.

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