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Londres 2012, le sourire de Jessica Rossi illumine le bleu samedi : médaille d'or avec record en tir au pigeon d'argile

L'Italie a un nouveau phénomène Rossi : c'est la tireuse Jessica, tout juste 20 ans, qui illumine le bleu samedi avec son sourire et établit un incroyable record du monde dans la fosse avec 99 cibles sur 100 ! – Saint-Marin a failli remporter la première médaille historique avec Perilli, à la fin quatrième – Natation, Paltrinieri seulement cinquième au 1.500m – Cagnotto et Viviani ont bien fait.

Londres 2012, le sourire de Jessica Rossi illumine le bleu samedi : médaille d'or avec record en tir au pigeon d'argile

Le samedi bleu est illuminé par l'or de Jessica Rossi, 20 ans à peine un personnage de vétéran, en tir au pigeon d'argile, une spécialité olympique. Il est illuminé par l'extraordinaire record du monde avec lequel il a anéanti ses adversaires (dont Perilli de Saint-Marin, tout proche de la première médaille historique pour la petite République mais au final quatrième), un 99 sur 100 qui désagrège l'ancien 95 et qui confine à la perfection qu'il est peut-être même inhumain de songer à atteindre. Le magnifique sourire de Jessica sur le podium est plus qu'humain, et plus encore son dévouement envers les victimes du tremblement de terre de sa région, Emilia, elle est de Crevalcore.

Un après-midi parfait, peut-être le plus bel or conquis jusqu'à présent par l'expédition bleue car c'est celui qui est le plus projeté vers l'avenir: L'Italie a vraiment découvert un nouveau phénomène depuis les JO. Une Vezzali du tir au pigeon d'argile, pour être clair, qui est destinée à gagner encore longtemps : si ce sont les scores dont elle est capable, on voit mal qui pourra la battre dans les 10 prochaines années, pourquoi pas.

D'autres médailles - en une journée qui en a décerné un total de 48 - il n'y en a pas eu, mais Le Super Saturday de Londres 2012 a pourtant donné plusieurs satisfactions aux couleurs italiennes. Tout d'abord la splendide finale atteinte par Tania Cagnotto en plongeon (tremplin de 3 mètres), parvenant même à se glisser pour la première fois entre les deux chinois imbattables, avec le deuxième score. Dimanche soir on repart de zéro, mais avec une Tania comme celle-ci il est légitime d'espérer au moins une médaille.

La performance de est également incroyable Elia Viviani, le seul représentant bleu du cyclisme sur piste (autrefois fleuron de l'olympisme italien), qualifiée dans la course reine de l'Omnium, qui se déroule sur deux jours avec six courses au programme. Après les trois premiers Viviani se positionne excellemment à la deuxième place (deux cinquièmes places et une seconde), non loin du Français Cochard, premier.

Positif samedi également du côté des sports d'équipe : Settebello n'a pas fait grande impression en s'imposant seulement 9-6 contre le Kazakhstan mais s'est qualifié pour les quarts de finale, tandis que l'équipe nationale masculine de volley-ball s'est imposée 3-2 après un départ choc contre l'Australie. Le beach-volley est également très bon, ce qui continue de surprendre les garçons et les filles: après le couple Lupo-Nicolai, Melegatti-Cicolari arrivent également en quarts de finale.

En revanche, la tumultueuse expédition de natation se termine tristement, avec un "0" dans la boîte des médailles remportées, qui au milieu de trop de polémiques n'a même pas réussi à s'emparer du podium du drapeau avec Gregorio Paltrinieri au 1.500 m nage libre. Au final, le joueur de 17 ans originaire de Carpi n'a terminé que cinquième, sans doute aussi retenu par un problème d'épaule rencontré à l'entraînement. Pourtant, même en perspective, sa performance reste la plus positive d'un mouvement apparu dans la confusion la plus totale au Centre aquatique de Londres.

Pour une fois, mais on peut l'accorder, l'escrime aussi nous laisse au sec : les épéistes Fiamingo, Del Carretto et Marzocca sont éliminés en quart de finale des États-Unis et restent donc en dehors de la zone des médailles. Toujours pas d'appel de l'athlétisme, maintenant dans la deuxième journée. Samedi, les seuls espoirs timides pour l'Italie étaient représentés par Giorgio Rubino dans le 20 km marche, au final même 45e.

Après la première semaine de course L'Italie est donc septième au tableau des médailles avec 5 médailles d'or, autant d'argent et 3 de bronze : 13 médailles au total, ce qui, s'il était reproduit la deuxième semaine, amènerait l'expédition au quota prévu de 25-30 médailles.. Le problème, cependant, c'est que dans les 7 deuxièmes jours, il n'y aura plus d'escrime (qui a rapporté 6 médailles sur 13, et il ne manque que le concours de fleuret masculin par équipe de dimanche, où la septième arrivera probablement) et même pas de natation, ce qui on prévoyait au moins 4-5 médailles et cela nous a plutôt laissé au sec. L'athlétisme, grand protagoniste de la seconde moitié des Jeux, ne nous apportera guère de grande satisfaction, qui à ce stade, programme en main, ne peut provenir que de quelques sports collectifs, de la boxe et des dernières épreuves de tir au pigeon d'argile. Ensuite, il y a la natation en eau libre, qui pourrait racheter la natation dans la piscine, et rien d'autre. Mais si toutes les médailles étaient aussi belles que celle remportée par Jessica Rossi, on se contenterait d'en remporter une vingtaine.

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