Et finalement le double quart de travail est revenu. Encore une autre correction au modèle espagnol, cette fois avec une touche française. Ce serait le dernier accord possible sur la nouvelle loi électorale. Voici les principales caractéristiques de l'accord qui sera discuté et voté cet après-midi par la direction du Parti démocrate, avec la mise en garde qu'il n'y a toujours pas de texte définitif et que plusieurs détails sont encore susceptibles de modifications majeures.
DOUBLE POSTE
La créature née de la « profonde harmonie » entre le secrétaire démocrate Matteo Renzi et le numéro un de Forza Italia Silvio Berlusconi, protagonistes samedi de un sommet controversé au siège romain du Parti démocrate mais ensuite affiné par les contacts continus entre Renzi et Alfano, il devrait prévoir le second tour (c'est-à-dire un second tour entre les deux formations qui ont reçu le plus de voix) si aucun parti ou coalition n'atteint le seuil de 35 %. C'est une solution à adopter, selon le maire de Florence, pour éviter que la nécessité de créer des gouvernements d'accords larges ne se reproduise à l'avenir.
PRIX DE LA MAJORITÉ
Celui qui dépasse le plafond de 35%, ou celui qui remporte le scrutin, obtient une prime majoritaire de 15%, même s'il y a encore ceux qui insistent pour l'augmenter à 16 ou 18%.
CONTEXTE DES CŒURS
Difficile vie cependant pour les petits partis, puisque des seuils assez élevés se profilent : 5 % pour les forces incluses dans une coalition et 8 % pour celles qui choisissent de se présenter seules. Pour l'ensemble de la coalition, on parle cependant d'une barrière de 10-12 %.
LISTES MINI-BLOQUÉES
Les mini-listes bloquées, composées de six candidats par circonscription, restent également sur la table.