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Travail : la vaccination comme opportunité de tracer la population active

La nouvelle façon de mesurer les stocks et les flux du marché du travail introduite par l'UE nous amène à réfléchir sur la baisse réelle des emplois et non sur celle masquée par l'abus des filets sociaux - Une enquête actualisée pourrait partir de la promotion 1961 avec un questionnaire simple à remplir au moment de la vaccination anti-Covid

Travail : la vaccination comme opportunité de tracer la population active

La nouvelle façon de mesurer les stocks et les flux sur le marché du travail nous amène à réfléchir sur la de vraies pertes d'emplois et non sur celui masqué par l'abus des filets sociaux. Et de réfléchir à la manière d'avoir des données administratives actualisées en fonction de politiques actives efficaces. Avec les nouveaux critères introduits par le règlement UE 1700/2019, nous avons découvert que les salariés qui ont été absents du travail pendant plus de trois mois ne sont plus classés comme salariés, et donc aussi les licenciements, ni les indépendants qui n'ont exercé aucune activité professionnelle pendant plus de trois mois, même si la suspension est considérée comme temporaire et non définitive. Cela nous oblige à considérer comment environ 700 XNUMX chômeurs auxquels, pour l'instant, personne ne songe à proposer des politiques actives.

Or il se trouve que le plan de vaccination déferle sur la population âgée : mais bientôt il faudra aussi vacciner la population active, c'est-à-dire celles qui peuvent s'inscrire dans un parcours individuel d'insertion professionnelle. Cela pourrait permettre de retracer la population active grâce à un questionnaire simple à remplir au moment de la vaccination – ou juste avant, même en ligne – à envoyer à l'ANPAL qui pourrait ainsi l'avoir en très peu de temps le recensement de tous ceux qui ne sont pas employés ou inactifs pour le moment mais qui sont capables et disponibles pour travailler. L'enquête pourrait partir de la promotion de 1961 qui s'apprête à se faire vacciner, du moins dans certaines régions : ceux qui en font partie et qui sont au chômage pourraient, par exemple, être placés dans des emplois d'utilité publique. Cela permettrait également à l'ANPAL de gérer le registre des personnes à activer au niveau national selon un calendrier établi lors de la Conférence des Régions : en fonction du nombre de personnes identifiées, il est possible de segmenter les utilisateurs et d'évaluer la charge de travail pour chaque agent public qui doit prendre en charge le citoyen. Tout citoyen au chômage ou au chômage selon les critères dictés par le règlement européen doit stipuler un contrat de service personnalisé et être inclus dans un processus d'activation selon un agenda de rendez-vous convenu entre l'ANPAL et les Régions pour la fourniture des niveaux de services essentiels de manière uniforme sur l'ensemble du territoire national : à égalité avec les vaccins. Pour les régions en difficulté, l'ANPAL peut intervenir en subsidiarité à travers des navigateurs ou en renforçant le système de coopération entre public et privé.

Les polices actives peuvent également être décaissées en cours de relation de travail en référence aux personnes bénéficiant d'un fonds de licenciement exceptionnel pour cause de réorganisation, de crise d'entreprise ou de cessation d'activité en anticipant le décaissement de l'indemnité de reclassement ou des polices de formation de reconversion professionnelle ; soit en utilisant le Fonds des Compétences Nouvelles qui garantit 250 heures de formation à la fois pour conserver l'emploi et être accompagné dans des parcours de relocalisation hors entreprise. Enfin le "contrat d'expansion" peut être utilisé qui prévoit des parcours de reconversion pour les travailleurs qui ne peuvent pas être accompagnés à la retraite par une glissade et, pour cette raison, sont mis au chômage technique. Ce sont des instruments financés avec plusieurs millions d'euros qui restent souvent inutilisés. A cet égard, les Régions pourraient financer à la fois le FNC et le contrat d'extension pour les entreprises dont l'effectif est inférieur aux 250 unités actuellement prévues par la loi.

Ces travailleurs, plus faciles à intercepter, peuvent s'ajouter des milliers de personnes abandonnées à leur sort qui ne sont jamais entrées dans un Pôle Emploi ou ils ont cessé de le faire, devenant inactifs. Même pour ces personnes, il est possible de penser à des politiques actives qui visent la réactivation également à travers la fourniture de tous les services disponibles dans la région : je pense à la formation professionnelle, à l'apprentissage ou aux différents chèques mis à disposition pour les services auprès des organismes agréés. En attendant, nous attendons toujours l'activation du règlement interministériel le projet GOAL, établi par la loi n. 178/2020, un programme national de reprise visant à introduire l'emploi par la fourniture de services spécifiques de politique active de l'emploi, financé par la dernière loi de finances avec 500 millions d'euros. Le ministre du Travail pourrait donner un signal fort en affectant ce fonds à l'activation globale de toute la population active prise en charge par l'ISTAT, que l'on voit désormais en plein désarroi.

Après tout, selon les règles européennes sur la libre circulation des travailleurs, il conserve la qualité de travailleur, subordonné ou indépendant, quel qu'il soit temporairement incapable de travailler en raison d'une maladie ou d'une blessure; qui, se trouvant en état de chômage involontaire dûment prouvé après avoir exercé une activité pendant plus d'un an, s'est inscrit auprès du bureau compétent afin de trouver du travail ; ou ceux qui ont résilié un contrat à durée déterminée de moins d'un an et se sont inscrits pour trouver du travail ; enfin, ceux qui suivent une formation cohérente avec l'activité précédemment exercée. Celui qui reste inactif n'est pas un travailleur et perd les prérogatives de la libre circulation.

Actuellement nos services travaillent pour nous nous sommes certainement en mesure d'identifier les chômeurs actifs, c'est-à-dire ceux qui ont signé une déclaration de disponibilité immédiate pour le travail (DID) : au lieu de cela, nous ne sommes pas en mesure d'intercepter tous les autres, c'est-à-dire tous ceux qui n'ont pas signé de DID mais qui doivent être récupérés et placés dans un circuit d'activation pour ne pas se retrouver définitivement inscrits par l'ISTAT comme chômeurs ou, pire, comme inactifs.

°°°L'auteur est professeur ordinaire de droit du travail à l'Université La Sapienza de Rome et a été conseiller (technique) pour le travail dans le premier conseil régional de Zingaretti de la région du Latium de 2013 à 2018

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