Partagez

La justice allemande approuve l'ESM sous conditions : les bourses et l'euro prennent leur envol

La condamnation positive du Tribunal allemand sur le nouveau fonds de sauvetage fait monter les bourses européennes (+1,17% à Milan) - L'euro se renforce face au dollar alors que l'attente du nouveau plan de relance de la Fed se poursuit - Pluie de bots du Trésor et d'entreprises obligations - Rcs : le business plan sera discuté après la réunion du 16 octobre

La justice allemande approuve l'ESM sous conditions : les bourses et l'euro prennent leur envol

Feu vert de l'Allemagne à la caisse d'épargne publique du MES. La Cour constitutionnelle allemande a approuvé la ratification par Berlin du mécanisme de sauvetage de la zone euro. Les huit juges de la Cour cependant, ils fixent des conditions: toute augmentation de la participation financière de l'Allemagne au capital du MES, jusqu'à un maximum de 190 millions d'euros, devra être soumise au vote du Parlement.

Les bourses européennes, après un premier désarroi, ils ont immédiatement allongé le rythme, à tel point que Milan affiche désormais une hausse de 1,3 %, Madrid de 1,3 %, Paris de 0,66 % et Francfort de 1,1 %. L'euro gagne également des positions face au dollar, jusqu'à un taux de change de 1,2885 dollar. Pendant ce temps, le spread italien tombe à 339, contre 353 à la clôture d'hier. 

Ce matin les bourses asiatiques ont pris le sens de la hausse : Tokyo +1,50%, Hong Kong +0,84%. 

La Chine atteindra son objectif de croissance du PIB de 7,5 % en 2012, malgré les pressions auxquelles son économie est confrontée. Mots prononcés par le Premier ministre Wen Jiabao dans son discours au Forum économique mondial de Tianjin.

Wall Street a également progressé, le Dow Jones progressant de 0,31%, l'indice S&P500 gagnant 0,52%. Le Nasdaq n'avance que de 0,02%, à la veille de la conférence de presse d'Apple consacrée au lancement de l'iPhone 5. Le New York Times y a pensé avec une nouvelle enquête sur l'usine chinoise où sont fabriqués les produits Apple : salaires et conditions de travail des les ouvriers, après les critiques, se sont améliorés. Mais seulement parce que les salariés ont été remplacés par des étudiants stagiaires dans des conditions bien plus précaires. A noter le bond à Séoul des parts de l'ennemi Samsung +2,6%, qui figure également parmi les principaux fournisseurs d'Apple.

Jusqu'à présent, l'avertissement de Moody's n'a eu aucun effet : si le Congrès ne trouve pas d'accord pour réduire le budget fédéral, les États-Unis risquent de perdre le triple A et de glisser en Aa1.

Même les Bourses européennes ont misé sur le Bull hier, en finale. Le choix de la Cour constitutionnelle allemande de rejeter l'hypothèse d'un report de peine, comme le demandait un député anti-européen, est de bon augure.

Les juges suprêmes sont appelés à se prononcer sur la compatibilité de la caisse d'épargne d'Etat européenne Ems avec la loi fondamentale de l'Allemagne. Tous les sondages d'experts juridiques disent que le tribunal devrait approuver le fonds, mais qu'il pourrait imposer des conditions. De plus, ce matin, les Néerlandais se rendront aux urnes pour élire le nouveau Parlement, un autre rendez-vous plein d'inconnues pour la zone euro.

Entre-temps, hier, le Premier ministre grec Antonio Samaras a rassuré la Banque centrale européenne sur l'engagement de son gouvernement à relancer le programme de réforme, comme l'a rapporté la BCE elle-même après la rencontre du Premier ministre avec Mario Draghi et d'autres hauts responsables de la banque centrale.

Piazza Affari a accéléré en finale et a clôturé avec l'indice FtseMib en hausse de 0,8%. Les bourses de Paris (+0,8%) et de Francfort (+1,3%) ont également été positives. Londres a terminé à égalité. L'écart de rendement entre les BTP à dix ans et les Bunds a terminé la séance d'hier sur des plus bas, autour de 351 points de base contre 366 à la clôture d'hier. Vendredi, le spread avait glissé à 349 points de base, le plus bas depuis le 4 avril dernier, avec un rendement de référence à dix ans à nouveau en vue de 5%.

Pluie d'offres d'obligations d'entreprises, comme prévu. Plus de 20 milliards offerts par : Intesa (1,25 milliard, absorbé à 80% depuis l'étranger), Snam et les sociétés espagnoles Iberdrola et Gas Natural.  Enel +2,1% ont approuvé l'émission d'ici le 31 décembre 2013 d'une ou plusieurs obligations, pour un montant total maximum égal à l'équivalent de 5 milliards d'euros, "afin d'optimiser le profil du moyen et long terme lié".

Fort du climat positif sur les marchés de la dette, le Trésor monte la barre : aujourd'hui 9 milliards de BOT 12 mois vont partir, plus 3 milliards de BOT 12 mois dont la dernière émission remonte à mai dernier : pas moins de 8,25 milliards d'offre globale contre les seuls XNUMX milliards arrivant à échéance.

A Milan, presque toutes les banques ont récupéré la baisse du matin et ont clôturé avec de belles hausses. Intesa augmenté de 0,9 %, Unicredit a gagné 1,2 %, Banque Popolare  avancé 1,7%, Ubi +2,7 %. Fermeture négative pour MontePaschi -1,5% et Mediobanca –0,1 %. Parmi les assurances Général gagné 2,1 %. Suite à l'annonce du résultat définitif de l'augmentation de capital, Fondiaire-Sai  a chuté de 5 %, Unipol reculé de 2,5 %. Assurance Milan il a perdu 2,1 %.

Journée noire à travers l'Europe pour le secteur du luxe, plombé par Burberry qui a plongé de 20% à Londres après avoir annoncé son deuxième profit warning en deux mois. La PDG Angela Ahrendts a annoncé que le bénéfice pour l'année se terminant en mars 2013 se situera dans le bas de la fourchette d'estimations précédemment annoncée, qui va de 407 à 454 millions de livres sterling. Le bénéfice moyen prévu par les analystes était de 430 millions. Burberry parle d'un ralentissement général du secteur à l'échelle mondiale.

À Milan Ferragamo a baissé de 5 %, Tod -3,5%Luxottica -1,7 %. À Paris Lvmh, le géant mondial du luxe, a perdu 3,3 %, Swatch -2,1%, à Francfort Hugo Patron -8%. Au contraire, forte reprise en finale également des valeurs industrielles : Fiat  +1,6 %. Lors de la convention des concessionnaires Chrysler, Sergio Marchionne a confirmé l'arrivée d'Alfa Romeo aux États-Unis en 2014.

Fermeture négative pour Fiat Industriel, en baisse de 0,9 %, après que Morgan Stanley a abaissé sa recommandation à égal poids da en surpoids. Finmeccanica + 0,9% StM +3,8%, porté par l'effet Apple (dont il est fournisseur de mémoires mems). Parmi les moyennes capitalisations, RCS  marqué une nouvelle maxi-hausse de 17%.

On reparlera du plan industriel de relance du groupe RCS Mediagroup "après l'assemblée générale du 16 octobre" après les mesures nécessaires "pour remédier à la sous-capitalisation de l'entreprise". C'est ce qu'a déclaré le président du conseil d'administration de RCS, Angelo Provasoli, alors qu'il quittait le siège du groupe où s'est tenue une réunion extraordinaire du conseil d'administration sur les options d'achat d'actions, qui a duré environ deux heures. A ceux qui lui demandaient, face aux forts mouvements du titre qui ont poussé la Consob à allumer un phare, si l'entreprise est évolutive, Provasoli a répondu : « Il me semble que c'est concrètement improbable. Je serais calme."

Passez en revue