Marché photovoltaïque italien en ébullition en ces dernières chaudes journées de juillet. Bien que le secteur ne fasse pas partie de ceux impliqués dans les ventes, même dans le monde de l'énergie propre, il est temps de faire du shopping.
Après la fin de l'appel d'offres pour le Rtr, qui n'a pas manqué de réserver plus d'un rebondissement, c'est le moment de penser à celui des parcs photovoltaïques de Glenmont Partners, le fonds d'infrastructure britannique qui contrôle plus de 330 MW de parcs éoliens et environ 85 MW dans notre pays de photovoltaïque.
En effet, selon les dernières rumeurs, Glenmont aurait mis ce dernier en vente, procédant à la vente de trois forfaits : les 48 MW du projet Serenissima et deux respectivement de 24 MW et 13 MW.
Les électriciens italiens ne semblent pas avoir l'intention de laisser passer l'opportunité estivale, tant et si bien que les offres affluent déjà. C'est ce qu'a révélé "Il Sole 24 Ore", selon lequel la valeur de l'opération pourrait être supérieure à 300 millions d'euros. Trois entreprises locales qui ont déjà soumis une proposition, c'est-à-dire Erg, A2a et Tages.
F2i reste hors jeu avec la joint-venture Ef Solare créée avec Enel. Le fonds dirigé par Renato Ravanelli savoure la "victoire" face à Sonnedix dans la course aux usines du Rtr. L'annonce officielle est également arrivée le 26 juillet : F2i s'est vu attribuer les 334 MW de centrales photovoltaïques mises en vente par Terra Firma, assistée dans l'opération par Jefferies, JP Morgan, UniCredit , Gianni Origoni Grippo Cappelli&Partners et Moroni&Partners.
Une opération colossale pour le marché italien : pour racheter les actifs, F2i a mis 1,3 milliard d'euros dans l'assiette, un chiffre qui lui a permis de se hisser sur le podium des grands du photovoltaïque européen. Comme le souligne Ravanelli : « grâce à l'échelle globale de production réalisée avec cette acquisition, égale à plus de 800 Mw, F2i devient le troisième producteur européen d'électricité à partir de l'énergie solaire ».
