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Les faillites d'entreprises augmentent pour la première fois en 10 ans

Italie en 2019 +4%, monde +1,25% - L'incertitude politique et commerciale est l'une des causes de la baisse de confiance des entreprises de la réduction de la croissance des investissements, avec une augmentation des risques financiers - Une économie est attendue en Italie en stagnation (+ 0,1 %)

Les faillites d'entreprises augmentent pour la première fois en 10 ans

Lo dynamisme de l'économie mondiale ralentit lentement, passant de 3,2 % constatés l'an dernier à 2,6 % prévus fin 2019, laissant place à la première reprise en glissement annuel des faillites d'entreprises dans les marchés avancés depuis la crise financière mondiale de 2008-09. L'incertitude de la politique commerciale est une cause majeure de la baisse de confiance des entreprises et de la croissance réduite des investissements, avec des risques financiers accrus. En conséquence, les faillites d'entreprises mondiales devraient augmenter de 2,8 % cette année.

Dans ce scénario, la performance globale de Exportations italiennes (Proposé par SACE) est égal à 3,2 %, un résultat qui ne peut être tenu pour acquis au vu de ce qui vient d'être rapporté. Au niveau sectoriel, environ la moitié de la contribution à la croissance provient des produits pharmaceutiques, alimentaires et de la maroquinerie. Dans les pays de l'UE, en juillet, les ventes ont surtout augmenté en Pologne (où, cependant, globalement sur sept mois, le chiffre reste négatif), en République tchèque et en Espagne, tandis que les flux vers la France sont toujours positifs (+2,8 % entre janvier -Juillet). Les exportations vers la zone hors UE bénéficient de la dynamique positive du Japon (+19%), de la Suisse (+14,5%) et des USA (+9,2%). En Russie, les ventes sont stables, tandis qu'elles diminuent au Moyen-Orient.

La baisse des exportations du Made in Italy vers la Chine (-1,5%) a été affectée par la contre-performance des segments du matériel de transport et des métaux ; en revanche, l'habillement, la pharmacie et l'ameublement sont allés à contre-courant. Ces deux derniers secteurs, avec la métallurgie et la maroquinerie, tirent les ventes vers l'Inde. Dans les pays de l'ASEAN, la principale contribution à la croissance est venue de l'ingénierie mécanique, des moyens de transport, de l'alimentation et des boissons.

I biens de consommation représentent la meilleure catégorie en termes d'exportations (+10,4%), grâce notamment à pas durable (+12,2%) qui incluent les produits pharmaceutiques (+28%) et les aliments et boissons (+7,9%). En revanche, la progression des exportations de a été plus modérée biens de consommation durables (+2,3%). Ventes à l'étranger de biens intermédiaires augmentent de 2,1%, celles des biens d'équipement diminuent légèrement (-0,4%) et sont affectées par la conjoncture économique défavorable du secteur automobile.

Ventes dans le secteur mode ils progressent à un bon rythme en France, mais sont surtout soutenus par les pays hors UE, comme le Japon, la Suisse et les États-Unis. Ces derniers, ainsi que la Pologne et la Russie, ont plutôt alimenté les ventes de métaux. La tendance négative du secteur de véhicules à moteur elle est plutôt généralisée : à quelques exceptions près, la Pologne, la République tchèque et le Royaume-Uni, les marchés de l'ASEAN et du Mercosur.

À l'aube de 2020, l'assouplissement de la politique monétaire dans les marchés développés, en particulier aux États-Unis, devrait apporter un certain soutien à la croissance économique et à l'activité commerciale. La croissance du PIB mondial il devrait accélérer légèrement à 2,7 % (toujours en baisse par rapport à l'année dernière), mais cela dépendra des progrès dans la résolution des différends commerciaux. Sans une résolution des tensions en vue, les investissements resteront contenus : les analystes prévoient donc une légère augmentation des insolvabilités, de 1,2 % dans le monde. En Italie, les faillites ont diminué de 7 % en 2018, malgré une légère récession au second semestre : ici, certains effets différés de la récession de l'année dernière ne peuvent être exclus, commençant à augmenter le nombre de faillites d'entreprises. De ce point de vue, une hausse de 4% des faillites est attendue en Italie, tandis que l'activité économique du Bel Paese stagnera en 2019 (+0,1% prévu).

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