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Grèce-Allemagne, Merkel s'ouvre au "compromis"

Mais "les avantages doivent l'emporter sur les inconvénients", précise la chancelière - Tsipras se dit "très confiant de pouvoir trouver une solution dans l'intérêt mutuel" - Le Conseil européen de Bruxelles est en cours, mais le sommet décisif aura lieu lundi prochain Eurogroupe – Pendant ce temps, la BCE lève des liquidités en faveur des banques grecques.

Grèce-Allemagne, Merkel s'ouvre au "compromis"

L'Allemagne est prête à évaluer "un compromis" sur la Grèce, mais "les avantages doivent l'emporter sur les inconvénients et la crédibilité doit également être prise en compte". La chancelière allemande l'a dit Ange Merkel, selon les informations du Dow Jones, peu avant le début du Conseil européen de Bruxelles. "Nous avons encore quelques jours pour régler le différend", a-t-il ajouté.

Le nouveau premier ministre grec Alexis Tsipras, arrivé au sommet, s'est dit "très confiant qu'ensemble nous pouvons trouver une solution dans l'intérêt mutuel, pour surmonter l'austérité et résoudre la crise humanitaire en Grèce". Pendant ce temps, le premier ministre italien Matteo Renzi continue de demander un changement de rythme de la politique économique européenne, mettant « la croissance et la flexibilité » au centre.

S'il y a finalement un accord, il sera probablement annoncé à l'issue du prochain Eurogroupe, prévu le lundi 16 février. Pendant ce temps, la BCE a relevé la disponibilité de liquidités pour la Grèce à 65 milliards, contre 59,5 auparavant : à la fin du mois, le pays se serait retrouvé à court d'au moins 3 milliards

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