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En Bourse les étincelles de Google et celles de Fiat. Piazza Affari partie négative ce matin

Google, qui a gagné 28% depuis le début de l'année, rend fou Wall Street et dépasse le seuil magique des 900 dollars tandis que les achats des investisseurs américains donnent un sprint au groupe Marchionne - La cure Abe est bonne pour le Japon mais pour l'Europe (Italie) et la France en tête) c'est toujours une récession - L'or tombe en dessous de 1.400 XNUMX - Piazza Affari commence à baisser

En Bourse les étincelles de Google et celles de Fiat. Piazza Affari partie négative ce matin

L'économie au Japon s'améliore : la bourse ralentit de -1,06 %. L'économie réelle s'effondre en Europe : les tarifs augmentent. C'est l'instantané en partie paradoxal de la situation des marchés mondiaux. Au Japon, la cure Abenomics porte ses premiers fruits : non seulement en Bourse, mais aussi dans les industries et les services du Soleil Levant. Au premier trimestre 2013, le PIB de Tokyo a augmenté de 0,9 %, à un rythme annuel d'environ 3,5 %. Un fait qui se heurte à l'effet de récession du Vieux Continent. 

Le PIB italien célèbre le record négatif jamais enregistré : sept trimestres consécutifs en baisse. La France tombe en récession, après trois trimestres consécutifs dans le rouge. L'Allemagne se sauve avec un +0,1% anémique. Comment expliquer ce phénomène ? Les anticipations de poursuite des politiques monétaires expansionnistes par les banques centrales font monter le marché sur cette période. Par conséquent, lorsque le traitement donne la sensation de travailler, la crainte que la thérapie puisse être suspendue est déclenchée. 

Pendant ce temps, les marchés des matières premières dansent à la baisse : la confirmation vient des flux financiers. Le pétrole chute, au gré du scandale de manipulation des prix impliquant les Bigs : le WTI s'échange à 92,5 dollars (-1,7%), le Brent à 101,6 dollars (-0,9%). Sous l'impulsion des ventes de George Soros, la descente de l'or se poursuit, en baisse depuis cinq séances : le métal jaune s'échange sous les 1.400 dollars l'once à 1.396 (-2%).Mais la star du jour habite Wall Street : Google +3,3 %. 

Déjà dans la matinée, les actions du géant de Mountain View ont franchi pour la première fois le mur des 900 dollars, pour clôturer ensuite à 916,38. La capitalisation boursière du roi des moteurs de recherche et d'Internet a pour sa part dépassé le seuil des 300 milliards. Le rallye du titre a coïncidé avec le lancement de la convention des développeurs d'aujourd'hui, Google I/O à San Francisco, présentant de nouveaux projets : nouveaux systèmes de cartographie, tablettes, lunettes numériques Google Glass et innovations dans le système d'exploitation Android. Le New York Times écrit que Google a présenté le moteur qui "lit dans vos pensées". Depuis le début de l'année, Google a gagné environ 28 %.  

L'OR TOMBE LA FIÈVRE MONTE POUR LE BTP 30

Dans ce contexte, le succès du BTP à 30 ans se profile : des prises de commandes pour 13 milliards d'euros de commandes et un montant final d'émission de 6 milliards d'euros, le premier depuis septembre 2009. Journée de réalisation à Tokyo : dès le début de la stratégie expansionniste tendance par Shinzo Abe (moins de six mois) l'indice Nkkei a augmenté de 45%. Wall Street « tourne sur des terres vierges » (image poétique du Financial Times). L'indice S&P +0,51% a clôturé la séance à un plus haut historique de 1658 points. Dow Jones +0,40%, Nasdaq +0,26%. Le Bull est si fort qu'il compense la baisse des stocks pétroliers ( Chevron -1,3 %, ConocoPhillips -1,1 % ) et la reprise de l'éboulement d'Apple -4 %, qui a recommencé à baisser après l'effet dividende et rachat. Les évolutions des Bourses européennes, hors Milan, sont modestes : Londres +0,1%, Francfort +0,2%, Paris +0,4%. 

LA FIAT AMÉRICAINE BRILLE À PIAZZA AFFARI

Malgré le PIB, ce fut une journée brillante pour la Bourse de Milan qui a clôturé avec l'indice FtseMib en hausse de 1% et retrouvant les niveaux de fin janvier. La vedette du jour est Monte Paschi, qui a bondi de 9,3% après les résultats du trimestre : des revenus supérieurs aux attentes, la perte a été moins lourde que prévu.

Les achats à Wall Street ont été le moteur de la hausse de Fiat +7,6%-. Enfin, une forte progression de Mediaset +9% qui a été promu à l'achat par Ubs. Parmi les autres banques, Unicredit a augmenté de 2,1 %, Intesa de +3,4 %, Banco Popolare de -0,9 %. Parmi les compagnies d'assurance, Fondiaria Sai +2,4% récupère une partie de la chute (-5%) de la veille, Unipol +4,7%, Generali +0,1%. 

Chez les industriels, Pirelli progresse de 1,1% après les déclarations du président Marco Tronchetti Provera, selon lesquelles des investisseurs institutionnels du Qatar envisagent une entrée au capital de la société milanaise. La StM gagne 2,3 %. Bonne progression pour Finmeccanica +1,3% après les résultats du trimestre. Fiat Industrial a perdu 0,2 %, Exor a gagné 1,4 %.

Parmi les blue chips, la baisse d'Atlantia se démarque, qui perd 1,4% après que la société aéroportuaire de Singapour, Changi, a annoncé qu'elle avait commencé la vente de son package d'actions Gemina, égal à 8,4% du capital. Atlantia et Gemina sont mutuellement engagées dans un projet de fusion. Gemina a perdu 1,5%. 

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