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Femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées : la moyenne italienne (41,2 %) dépasse la moyenne européenne de plus de 10 % (30,6 %)

Cependant, selon le rapport Bes de l'Istat, les données inquiétantes ne manquent pas : par exemple, l'écart entre le taux d'emploi des femmes avec et sans enfant est encore énorme

Femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées : la moyenne italienne (41,2 %) dépasse la moyenne européenne de plus de 10 % (30,6 %)

En Italie, la présence de femmes dans les conseils d'administration des grandes sociétés cotées en Bourse, il continue de croître et en 2021, il se tient à 41,2%: plus de 10 points de pourcentage de plus que le Moyenne de l'UE, qui est de 30,6 %. Les données sont contenues dans le rapport Bes 2021 "Bien-être équitable et durable en Italie", publié jeudi par Istat.

Selon l'Institut de la statistique, le pas en avant réalisé par notre pays en matière d'égalité entre les femmes et les hommes est largement imputable aux mesures supplémentaires introduites par la loi de finances 2020, qui a porté à 40% le quota obligatoire de femmes dans les conseils d'administration des sociétés cotées, augmentant également la limite maximale des mandats consécutifs de trois à six.

Différences de taux d'emploi entre femmes avec et sans enfants

Pourtant, les données inquiétantes sur la condition des femmes en Italie ne manquent pas. Il est encore très large, par exemple, l'écart entre le taux d'emploi des femmes avec et sans enfant. En effet, entre 25 et 49 ans, les femmes ont un emploi dans 73,9 % des cas si elles n'ont pas d'enfant, alors que le pourcentage chute à 53,9 % chez celles qui ont au moins un enfant de moins de 6 ans.

La situation la plus difficile reste celle de l'Italie du Sud, où seules 35,3% des femmes avec enfants en bas âge travaillent, contre 62,7% dans le Centre et 64,3% dans le Nord.

Asymétrie de genre dans les tâches ménagères

L'égalité des sexes est encore loin d'être atteinte, même dans le tâches ménagères et garde de famille, qui n'est pas équitablement répartie entre hommes et femmes et oblige ces dernières à moduler les activités extra-domestiques en fonction du travail de soins.

Dans ce cas, l'indice d'asymétrie - calculé par l'Istat pour mesurer la part du temps consacrée par les deux partenaires au travail domestique qui est effectuée par les femmes - atteint 62,6 % (moyenne 2020/21), s'il est calculé pour les femmes entre 25 et 44 ans en couple où les deux partenaires travaillent.

Par rapport à 2019/20, l'indice s'améliore, quoique moins nettement qu'il ne l'avait fait jusqu'à la période biennale 2018/19, mais les différences territoriales demeurent, avec le pourcentage le plus élevé au Sud (69,9 %) par rapport au Nord ( 60 %) et dans le Centre (62,4 %).

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