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Journal du tremblement de terre, économie paralysée : entreprises fermées, entrepreneurs et syndicats inquiets

JOURNAL HORS CHOEUR - Personne n'est autorisé à entrer dans ses entreprises, avant l'autorisation de la protection civile et des pompiers : il y a risque de plainte pénale - Le risque est de devoir attendre 15-30 jours pour un contrôle - Alarme courbe Contreplaqués de San Matteo della Decima : « Tentative de transfert en Roumanie ».

Journal du tremblement de terre, économie paralysée : entreprises fermées, entrepreneurs et syndicats inquiets

Le bulletin de choc en Émilie apporte chaque jour sa propre douleur, le tourbillon de chiffres relatifs à l'essaim est impressionnant et on ne sait pas quand il s'arrêtera. L'espoir est que cela ne se reproduira pas de manière grave, comme cela a été le cas pendant cinq siècles, mais le coup inattendu de mardi a semé la panique et la paralysie. Un tremblement qui vous empêche de bouger.   

Panique parce que l'avenir est incertain, paralysie parce qu'on ne sait pas quand et comment la situation se normalisera. Il n'y a pas qu'une population à aider, il y a toute une économie à relancer et la crainte que la "prévention" ne devienne une contrainte encore plus meurtrière que le tremblement de terre commence à apparaître. En ces heures, l'inquiétude est grande parmi ceux qui ont des activités de production à Finale Emilia, San Felice sul Panaro, Medolla ou Mirandola. Plus personne n'est autorisé à entrer dans ses propres entreprises, avant que la protection civile et les pompiers n'aient vu et autorisé ou il y a risque de plainte pénale. Il n'est même pas possible d'émettre des hypothèses sur la manière de reconstituer ou de faire des évaluations, car les règles à respecter ne sont pas connues et personne ne propose certains délais. Le risque est de devoir attendre 15 jours à un mois pour une inspection et ce n'est qu'à partir de ce moment qu'il y aura la possibilité de démarrer l'élaboration d'un projet, rythme de production qui ne pourra pas redémarrer avant septembre. Mais cela pour beaucoup, sinon tous, est synonyme d'échec.   

Ces préoccupations des entrepreneurs s'accompagnent de celles de nombreuses organisations ouvrières et syndicales, qui craignent une fuite des entreprises. Après le cas de Magneti Marelli de Crevalcore, qui semble s'être partiellement rétabli, aujourd'hui l'alarme s'est déclenchée chez Curved Plywoods de San Matteo della Decima, une entreprise de transformation de papier. "Sérieuse tentative de transfert vers la Roumanie", dénonce Filca, le syndicat des ouvriers du bâtiment et des travailleurs du bois. Bref, le tremblement de terre pourrait devenir un alibi pour des transferts aveugles même par ceux qui n'en ont pas besoin. Une question qui inquiète également Susanna Camusso, secrétaire nationale de la CGIL : "Sur ce point - dit-il - je pense qu'il doit y avoir un engagement sérieux du Gouvernement, un message sans équivoque". Mais il faut aussi commencer par la reconstruction : "on ne peut pas imaginer, car on ne sait pas combien de temps durera l'essaim de tremblements de terre, tout laisser en suspens".

Pour les contrôles d'utilisabilité, la Région fait appel à des techniciens spécialisés
Les ingénieurs, architectes et géomètres qui souhaitent demander des contrôles d'utilisation doivent avoir suivi un cours d'évaluation et d'expertise des dommages et obtenu la certification correspondante de la Protection civile. Dans ce cas, ils peuvent envoyer leur curriculum vitae à sisma2012@regione.emilia-romagna.it.

Pendant ce temps ce matin à 9 l'Institut National de Géophysique et de Volcanologie a informé que nAu cours des dernières 24 heures, 112 événements ont été enregistrés. Parmi ceux-ci, 8 avaient une magnitude supérieure à 3.0 avec deux événements majeurs le 31 mai respectivement de magnitude 4.0 à 16.58 et de magnitude 4.2 à 21.04. 

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