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Champions : la Roma arrête l'Atletico Madrid et ce soir c'est au tour de Naples

La Roma contraint l'Atletico Madrid de Simeone à un match nul 0-0 grâce aux arrêts prodigieux d'Alisson mais la victoire écrasante de Chelsea de Conte contre Qarabag (6-0) rend déjà le classement de groupe difficile - débuts de Naples en Ukraine ce soir

Champions : la Roma arrête l'Atletico Madrid et ce soir c'est au tour de Naples

Un point en or et beaucoup de souffrance. La Roma a arrêté l'Atletico Madrid 0-0 dans le bol de l'ami de l'Olimpico et a ainsi ramené un lourd match nul, d'autant plus au regard du déroulement du match. La palme de l'homme du match est en effet prise sans discussion par le Brésilien Alisson, qui n'a décidément pas regretté le "vieux" collègue Szczesny en empêchant les Espagnols de marquer à de nombreuses reprises.

Des miracles en série pour le numéro un jaune et rouge, témoignant d'une soirée dans laquelle essentiellement le résultat à sauver est avant tout. Bien sûr, la force de l'Atletico Madrid ne doit pas être oubliée et en ce sens, les huées d'une partie de l'Olimpico ont été pour le moins peu généreuses. Le problème, c'est que les Giallorossi ont encore en tête les dernières saisons du football "spallettien" : pas de titres, d'accord, mais un match résolument divertissant, quoique plein de satisfactions dans l'arène européenne.

Et donc cette version de Di Francesco laisse un peu perplexe, notamment d'un point de vue physique : la Roma dure un temps, puis, comme contre l'Inter, elle laisse le terrain et l'initiative à ses adversaires. Alors Alisson n'avait rien pu faire, mais hier soir, grâce au poteau (le sensationnel de Saul en pleine convalescence), il a donné un bon point à son équipe. Pour traverser un tel groupe (Chelsea a déjà montré sa force avec la victoire 6-0 à Qarabag) il en faudra bien plus, mais en attendant cependant, en attendant des temps meilleurs, il y a ce match nul qui fait le classement et le moral. .

Et si l'arbitre Mazic avait concédé un sacro-saint penalty de la main de Vietto sur un centre de Perotti (23e), on parlerait peut-être même d'une victoire. "On était face à une équipe importante comme l'Atletico et notre gardien a fait son devoir - Analyse de Di Francesco - On n'a pas eu de chance avec l'Inter, aujourd'hui on a fait une excellente première mi-temps, puis j'ai été obligé de changer de forme pour trouver l'équilibre car ils nous ont mis en difficulté . On a bien fait pendant soixante minutes, puis on a eu des ennuis ».

Ce soir, ce sera au tour de Naples de tenter de relancer le football italien. Les Azzurri feront leurs débuts lors de cette édition de la Ligue des Champions à Donetsk, face au Shakhtar du Portugais Paulo Fonseca. Sur le papier, les Azzurri partent favoris mais il ne faut pas sous-estimer les hôtes : premiers du championnat devant le Dinamo Kiev, ils peuvent compter sur une meilleure condition physique (le Premier ministre ukrainien est déjà à la huitième journée) et sur une belle expérience internationale, en raison de nombreuses participations à la Ligue des Champions.

"C'est une équipe forte, peu connue en Italie mais habituée à jouer le jeu - a commenté Maurizio Sarri, qui est finalement revenu prendre la parole en conférence de presse - Ils attaquent beaucoup et ils vont nous faire souffrir, mais nous aussi nous aurons certainement l'occasion pour leur faire du mal. Dans un groupe de six matches, le premier peut être conditionnel, si on veut prendre un bon départ et se diriger vers les qualifications, il faut gagner".

Bref, attaquer Naples, comme toujours. Au cours des derniers matchs, nous avons vu une équipe moins belle mais plus cynique, un facteur positif pour les critiques mais pas pour l'entraîneur bleu. « Notre objectif est de dominer du début à la fin – a-t-il poursuivi. - C'est pourquoi je ne suis pas satisfait de la façon dont nous avons joué contre l'Atalanta et Bologne, nous avons remporté deux victoires mais si nous continuons comme ça, nous risquons de payer la facture".

Pour retrouver les gloires habituelles, on continuera de miser sur le 4-3-3 avec Reina dans les buts, Hysaj, Albiol, Koulibaly et Ghoulam en défense, Allan, Diawara et Hamsik dans l'entrejeu, Callejon, Milik (favori face à Mertens) et Insigne en attaque. Fonseca répondra en déployant son Shakhtar avec une formation en 4-2-3-1 avec Pyatov dans les buts, Srna, Rakitski, Kryvtsov et Ismaily dans le dos, Fred et Stepanenko au milieu de terrain, Bernard, Kovalenko et Dentinho dans le trocart derrière le seul pourboire Ferreyra.

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