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Champions : l'Atalanta, qui se moque de l'élimination en finale

L'équipe de Gasperini prend les devants et frôle la qualification pour les demi-finales de la Ligue des champions face au somptueux PSG, mais subit le nul à la 90e minute puis le dépassement fatal - l'Atalanta sort toujours la tête haute

Champions : l'Atalanta, qui se moque de l'élimination en finale

le rêve deAtalanta devient moquerie. Perdre un match en moins de deux minutes, quand la demi-finale de la Ligue des champions semblait conquise, ça fait mal, très mal en effet, du moins dans la chaleur. Car à froid, les Nerazzurri n'ont qu'à être fiers de ce qu'ils ont fait, comme en témoignent les célébrations débridées des joueurs du Psg, passé en quelques instants d'une élimination fracassante à passer pour la demi-finale. Le grand regret reste pour un quasi raté et, net de l'écart technique et, surtout, économique entre les deux clubs, même mérité.

Décisif, en plus de la fatigue de la Déesse, Le banc de Tuchel, capable de retourner le match à l'envers avec les insertions de Mbappé e peuplier: le premier a mis Gasperini en crise avec sa vitesse, le second, prenant le relais d'un Icardi inexistant, a concédé un match nul Marquinhos et fait 2-1. Et donc mardi prochain le PSG défiera le vainqueur de Leipzig-Atlético Madrid (aujourd'hui à 21 ans) en demi-finale, tandis qu'Atalanta rentre chez elle triste, mais en sachant qu'après l'Italie, elle a aussi enchanté l'Europe.

"Le grand regret est le fait que nous soyons arrivés très près de la demi-finale, il semblait que nous pouvions le faire, l'entreprise était à un pas - il a soupiré Gasperini - La beauté d'avoir fait une Ligue des champions qui grandit reste, je ne peux que remercier tous les gars pour la saison que nous avons eue. Cela semblait vraiment fait malgré les difficultés d'un match difficile, mais les matches de Ligue des champions sont particuliers, le niveau est très élevé. Mourinho a dit que c'est la concurrence des détails et des épisodes, et c'est la vérité… ».

Analyse partagée celle de l'entraîneur des Nerazzurri, car son équipe a vraiment vendu très cher sa peau face au PSG plus populaire. En effet, dans l'heure abondante entre le but de Pasalic (27') et celle de Marquinhos (90e) l'avait pratiquement exclu de la Ligue des champions, l'obligeant à utiliser toutes les ressources à sa disposition, qui sont malheureusement si nombreuses. Tuchel, quasiment au chômage pendant de longues périodes de match, a ainsi pu rattraper le les soirées pas de Neymar et Icardi, un gâchis au-delà de toute logique (le but raté en ouverture a été sensationnel, mais aussi en clôture de première mi-temps), l'autre en version fantôme : certes les supporters de l'Inter, avec le Lukaku de lundi soir encore dans les yeux, ne seront pas ont certainement eu des regrets de le voir dans une autre chemise.

Mais alors voici les entrées de Mbappé e peuplier, en plus de celles de Draxler e Murs, face à une Atalante épuisée et fragilisée parBlessure de Gomez, contraint de quitter le terrain avant même que l'heure de jeu ne sonne. Un tel écart ne pouvait manquer de peser sur le match, pourtant le regret demeure car l'équipe de Gasperini a raté avec Djimsiti le ballon du 2-0: ça aurait été l'épitaphe sur la tombe du PSG, qui au contraire est restée vivante. Et quand Marquinhos a fait 1-1 30 secondes dès la 90e minute, le château s'est effondré sous le poids de la fatigue, comme on l'a vu deux minutes plus tard quand Mbappé et Choupo-Moting ont fait 2-1. Il y aurait eu de la place pour du potentiel l'occasion de Muriel mais le Colombien, jeté vers la porte parisienne, est tombé sur le plus beau moment, se privant d'une place dans l'histoire. Même si, à y regarder de plus près, cette Atalanta l'avait déjà mérité malgré tout.

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