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Bourses : Wall Street se redresse, l'Europe volatile mais Piazza Affari ferme en hausse. Propagation Btp-Bund à 177

Wall Street se redresse clairement, les bourses européennes sont plus volatiles mais Piazza Affari clôture en nette hausse

Bourses : Wall Street se redresse, l'Europe volatile mais Piazza Affari ferme en hausse. Propagation Btp-Bund à 177

L'euro s'effondre, à un plus bas de cinq ans face au dollar et les bourses du bloc clôturent une session volatile mais finalement positive. La guerre, l'inflation et le Covid maintiennent toujours les marchés sous contrôle, mais Wall Street relève la tête et après un peu de hauts et de bas ça bouge tonique. Ils pèsent, pour le meilleur ou pour le pire, certains trimestriels, décevants comme celui de Boeing (-8,1%), qui est le pire titre du Dow Jones et supérieur aux attentes comme celui de Microsoft (+6,8%) et Visa (+8,6%).

Le Nasdaq rebondit, après la chute d'hier qui l'avait ramené au plus bas depuis décembre 2020. Tesla récupère un peu de terrain et Twitter tombe en panne, tandis que les résultats trimestriels d'Apple sont attendus.

Parmi les matières premières les contrats à terme sur le pétrole sont apathiques, se négociant en baisses fractionnaires. L'annonce de l'arrêt des livraisons de gaz russe à la Pologne et à la Bulgarie m'a d'abord envoyé sur orbite prix du gaz, en hausse de plus de 15% le matin, puis en baisse d'environ +2,8% en milieu d'après-midi, à 106,8 euros par MWh.

Dans un tableau qui reste incertain, les investisseurs choisissent de se défendre acheter des dollars et vendre des euros: la monnaie unique perd actuellement près de 1% et s'échange autour de 1,054, également plombée par la baisse de confiance des consommateurs en France et en Allemagne. 

Il ne détient pas non plus d'or, qui perd 1,07% et se négocie à 1884,71 dollars l'once.

En revanche, les prix des bons du Trésor américain sont en hausse, malgré l'anticipation d'un resserrement de la Fed et les rendements sont en très légère baisse.

Tarifs européens sans boussole

Poussées par les humeurs de Wall Street, les listes européennes ont finalement clôturé positivement.

Piazza Affari clôture avec une augmentation de 0,63%, à 23.830 0,48 points de base. Le même scénario est mis en scène à Paris +0,27%, Francfort +0,11% ; Amsterdam +0,46 % ; Madrid +0,53 % ; Londres +1,09%. Zurich plus tonique +XNUMX%.

Parmi les grandes entreprises qui ont levé aujourd'hui le voile sur leurs résultats trimestriels figurent des géants bancaires comme Deutsche Bank (-5,6%) et Crédit Suisse (-2,64%), qui ont tous deux terminé en baisse. Le premier, malgré un résultat meilleur que prévu, affirme que le conflit russo-ukrainien pourrait nuire à ses revenus annuels ; le second affiche une perte pour la période de 284 millions et a décidé d'un remaniement de la gouvernance.

Piazza Affari, saut Saipem, Amplifon vers le bas 

Divisé entre les bond de Saipem +4,43% et recul d'Amplifon -2,43%, Piazza Affari archive une séance oscillant entre argent et lettre. 

Les banques limitent les dégâts, avec Unicredit qui reste en légère baisse (-0,16%) dans l'attente des factures, tandis que Banco Bpm s'apprécie de 1,25%, après que Fitch lui ait attribué une note long terme de 'BBB-' avec une perspective 'stable'. Les prises de bénéfices pèsent sur Mps -2,78%. Mediobanca, en revanche, tire son épingle du jeu, +3,04%, tandis que l'assemblée générale de Generali approche de +0,25%, prudent en attendant l'issue de la bataille sur la gouvernance.

Nexi s'apprécie, +4,38%, favorisé par les résultats trimestriels supérieurs aux attentes du concurrent français Worldline.

Se ferme sans ordre particulier le secteur de l'énergie, où le point de départ le plus intéressant vient de Gaz Plus (+7,58%), qui espère bénéficier d'une augmentation de la production nationale de gaz.

Ils vont en baisse Leonardo -1,72% et Iveco -2,22%. Les utilités sont mitigées : Hera baisse, -1,08%, après que le maire de Bologne, Matteo Lepore, ait choisi Orazio Iacono comme nouveau PDG à la place de Stefano Venier qui prend la direction de Snam +0,85%. 

En fraction d'augmentation Stm, +0,49%. La société a enregistré des bénéfices supérieurs aux attentes au premier trimestre, la forte demande de microcontrôleurs ayant compensé une baisse temporaire de la production due aux restrictions liées aux coronavirus en Chine.

Moncler rebondit de +3,65%.

Les spreads et les rendements augmentent aux enchères

L'écart entre les obligations italiennes et allemandes à dix ans s'est élevé à 177 points de base (+2,16%), avec le taux BTP à +2,58% et le Bund à +0,81%.

Les rendements des enchères sont également en hausse. Le Trésor a émis cinq milliards de BOT à échéance 31/10/2022 contre une demande de 7,471 milliards d'euros avec un rapport offre/demande de 1,49. Le rendement a marqué une augmentation de 18 cents à -0,308%. La date de règlement de l'émission tombe le 29 avril.

La confiance et les perspectives dans l'Euroland sont en baisse

La guerre en Europe n'est pas bonne pour l'économie et abaisse le moral des consommateurs. 

Surtout selon Fitch Les perspectives économiques de l'Italie pour 2022 s'est considérablement détériorée, principalement en raison des retombées de l'invasion russe de l'Ukraine

Pendant ce temps en France, la confiance des consommateurs a chuté à 88 points en avril, contre 90 le mois précédent et contre 92 contre les attentes.

Le climat n'est pas très différent en Allemagne et l'institut GfK prévoit pour le mois de mai que l'indice du même nom, expression du sentiment des consommateurs, s'établira à -26,5 points, en baisse de 10,8 points par rapport au mois précédent. Les attentes des analystes avaient indiqué une dégradation plus contenue, jusqu'à -16 points.

Par ailleurs, le ministère allemand de l'Economie abaisse ses estimations de croissance pour 2022 à 2,2% contre 3,6% en janvier dernier. Le ministère estime que l'économie augmentera de 2,5% en 2023, contre 2,3% précédemment supposés.

Le gouvernement prévoit également une inflation à 6,1% en 2022 et à 2,8% l'année prochaine, tandis que la hausse des prix de l'énergie est à l'origine de la flambée des prix à la consommation dans le pays.

Enfin, Istat note qu'en mars le déficit énergétique italien avec les pays hors UE, il atteint 8,256 milliards (il était de 2,67 milliards il y a un an). "Le déficit énergétique se creuse considérablement - écrit l'Institut statistique - mais le solde du commerce des produits non énergétiques est largement positif et en légère augmentation par rapport à un an plus tôt"

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