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Bourses : attention à la Grèce, la Chine, Obama 2 et l'alerte de Draghi sur l'Allemagne. Milan ouvre positivement

Le Parlement d'Athènes a voté du jour au lendemain les coupes budgétaires demandées par l'Europe mais maintenant Draghi tire la sonnette d'alarme sur l'Allemagne et la Commission européenne prédit que la récession durera plus longtemps - La Chine vise plutôt à doubler les revenus d'ici 2020 - La réélection d'Obama encourage l'industrie mais pas les grands finance : les bourses souffrent, mais Milan s'ouvre bien.

Bourses : attention à la Grèce, la Chine, Obama 2 et l'alerte de Draghi sur l'Allemagne. Milan ouvre positivement

Le mercredi le plus long fermé en pleine nuit à Athènes. Le Parlement, entouré de 50 153 manifestants, a approuvé par 128 voix contre 18 (et XNUMX défections de la majorité) le paquet de sacrifices nécessaires pour recevoir l'aide de l'UE.

Pendant ce temps, les marchés de la planète ont fait le bilan de la séance la plus négative de 2012. Dow Jones -2,36%, S&P -2,37%, Nasdaq même -2,48%. Outre-Atlantique, les tarifs répondent ainsi : Milan -2,50%, Madrid -2,26%. Viennent ensuite Paris -1,99 %, Francfort -1,96 %, Londres -1,58 %.

Le bilan en Asie est également lourd : Tokyo -1,39%, Hong Kong -1,45%. Shanghai perd également des coups -1,2%. Bref, le Golden Tuesday du président Barack Obama s'est avéré être un mardi noir pour les marchés.

Un refus ? Selon Street Insiders, il y avait quatre tueurs : 1) Barack Obama ; 2) l'alarme lancée par Mario Draghi sur la dégradation de l'économie allemande ; 3) l'affirmation d'Elizabeth Warren, la sénatrice qui lutte contre le pouvoir excessif des banques d'investissement, contre lesquelles les républicains ont prodigué des moyens électoraux impressionnants ; 4) l'éclipse d'Apple, en baisse de 20 % par rapport aux sommets du 21 septembre.

A en juger par la réaction du marché boursier, on devrait conclure que les investisseurs disent qu'ils n'aiment pas l'idée de passer encore 4 ans avec Barack Obama à la Maison Blanche. Mais il ne faut pas oublier que, durant le premier mandat d'Obama, l'indice S&P a gagné 67 %, l'un des rallyes boursiers les plus constants sous un seul président. 

En l'absence d'accord sur la falaise fiscaleCependant, l'avenir s'annonce agité. Fitch a déjà lancé son avertissement : le triple A américain est en danger. Moody's s'est borné à dire qu'avant de rendre un jugement similaire, il souhaite voir s'il y aura un accord sur le budget 2012.

ASIE

Le revenu des Chinois doublera en 2020, par rapport aux 4,260 121 dollars actuels par habitant : la Chine occupe aujourd'hui la 2,268e place du classement mondial du revenu par habitant. C'est le défi lancé ce matin par Hu Jintao, le président sortant, devant les 18 14 délégués du 7e Congrès du Parti qui durera jusqu'au XNUMX novembre. À la même date, le produit intérieur brut de la Chine doublera également, ce qui pourrait ainsi saper l'hégémonie américaine. Pour atteindre le résultat, une croissance annuelle moyenne de plus de XNUMX % sera nécessaire.

Mais, plus difficile encore, il faudra un changement de rythme, difficile à mettre en place. "Nous ne devons plus suivre l'ancien chemin, a prévenu mardi Hu Jintao lui-même, trop imperméable. Mais nous ne devons pas non plus nous aventurer sur des terres friables exposées au vent". Autrement dit, comme Hu l'a répété dans son discours de 90 minutes (exceptionnellement court, selon les normes d'un congrès chinois), la Chine n'abandonnera pas la voie du parti unique.

AMÉRIQUE

Tous les indices Blue Chip Dow Jones ont terminé en baisse. Les plus grosses démarques proviennent des banques, les principaux prêteurs de la campagne de Mitt Romney : Bank of America -6% JP Morgan -5% Morgan Stanley-6,7 %, Gle vieil homme Sachs -5 %. Il manque aussi Apple -3,8%.

Il dollar il avait baissé le matin (jusqu'à 1,286 contre euro) puis s'était envolé l'après-midi après la révision des données sur l'économie européenne, remontant à 1,276. Reflétant les mouvements du dollar, le marché a enregistré une forte baisse duhuile le WTI perdait 3,9% à 85,2 dollars le baril : ce soir il gagnait 3,5%. Le Brent s'échange à 108 dollars (-2,7%).

EUROPE

Pour les bourses européennes, qui avaient commencé la journée par une timide hausse, le retournement est intervenu avant l'ouverture de Wall Street. En fin de matinée, la révision à la baisse des estimations de la Commission européenne sur la croissance de l'économie européenne en 2013 a été annoncée : de la précédente prévision de +1% de croissance du PIB, l'estimation de mai, elles sont passées à un maigre + 0,1 .0,8%, ce qui sent la récession. Pour la Commission, le ralentissement décisif se fera en Allemagne : l'an prochain, le PIB allemand n'augmentera que de 1,7 %, par rapport à l'estimation précédente de +XNUMX %.

En attendant, le débat se poursuit sur l'hypothèse d'un rachat de la dette des Grece pour alléger le fardeau de la dette. Cependant, cette solution trouve quelques partisans à Bruxelles mais aussi de nombreuses critiques, notamment parmi les investisseurs institutionnels. Selon Pimco, il serait très difficile de convaincre les obligataires grecs de racheter leurs obligations à des prix actuellement égaux au tiers de leur valeur nominale. Pour réussir, l'Europe devrait dépenser beaucoup plus.

Tremblement de terre dans l'édition : Pearson a mis le Financial Times en vente. Valeur? Un milliard de livres pour acquérir le contrôle de la bible des marchés. En lice sont Bloomberg, Thomson Reuters et Rupert Murdoch lui-même qui contrôle le Wall Street Journal. Le journal sur le marché après les adieux de la PDG Marjorie Scardino : le groupe va se concentrer sur l'édition pédagogique et la formation. 

Sur les Bourses européennes, tous les secteurs ont terminé en baisse, et notamment les matières premières (-2,2%), le pétrole (-2%) et les banques.

ITALIE

Le spread BTP-Bund est stable à 342 points base pour un rendement du BTP 10 ans (4,85%) qui repasse sous le seuil psychologique de 5%. Les niveaux d'avertissement sont supérieurs à 400 points de base et supérieurs à un rendement de 5,2 %. (-2%). À Milan, il s'est effondré Fiat -6,6%, rétrogradé à vendre par Deutsche Bank. stm il a baissé de 6,3 %.

Pertes tournantes pour les banques : Popolare Emilia -4,7% Unicredit -4,3% PopMilan -4,3% Intesa -3,3 %. Parmi les bleus puce Milanais, seul Rafraîchissements +0,31% fermé positif. Mediaset, en hausse dans la matinée, a clôturé sur une perte de 3,6 %.Atlantia -3,4 %. Fortes baisses pour toutes les principales valeurs de la Bourse italienne : Enel-2,7% Eni -1,8% Télécom  Italie -1,6 %. Parmi les moyennes capitalisations, Interpump il a chuté de 9% après l'annonce de la démission du PDG Giovanni Cavallini.

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