Un départ en baisse pour les bourses européennes, aux prises avec de nouvelles inquiétudes quant à la capacité de l'UE à sauver la Grèce. A Milan, l'indice FtseMib a baissé de 2,3%%. Deutsche Bank manquera cette année son objectif de bénéfice d'exploitation avant impôts de 10 milliards d'euros. Cela a été annoncé par la banque elle-même dans un communiqué de presse, ajoutant que pour le troisième trimestre, elle s'attend à des dépréciations de 250 millions d'euros en raison de son exposition à la Grèce.
Dans la foulée de cette nouvelle, l'action s'est effondrée à la Bourse de Francfort, perdant 8,5 %. Et c'est précisément le tarif de Francfort qui perd le plus de terrain au niveau européen. Pendant ce temps, Bpm tourne (+1,9%) en attendant le conseil d'administration d'aujourd'hui et après les achats d'Andrea Bonomi, désormais à 2,6% mais prêt à monter à 9,9% sur la Piazza Meda.
En difficulté entre les banques Intesa Sanpaolo (-3,31%) et Unicredit (-3,09%). Parmi les géants du crédit, Intesa chute de 1,1%, Unicredit de -1%. Monte Paschi +0,5% et Pop.Milano +2,9% sont positifs. En revanche, la reprise de Fondiaria Sai s'est arrêtée (-0,06%), après la flambée d'hier qui s'est poursuivie dans la première séance de la matinée.
Les ventes sont concentrées sur Fiat (-4,39%) et Fiat Industrial (-3,65%) après la scission de Lingotto avec Confindustria. Prysmian baisse de 2 %. Giu' Italcementi (-4,02%), Saipem (-5,09%) et Tenaris (-4,35%), ainsi que Buzzi (-3,27%), Eni (-2%) et Enel (- 1,88%). Impregilo a été réadmis à la négociation sur Piazza Affari après une suspension et a gagné 5,41% à 1,95 euro. Equita Sim aurait repris hier 5% en blocs pour le compte d'investisseurs tiers par rapport aux actionnaires présents dans Igli (Benetton, Ligresti et Gavio) : le principal suspect est le groupe Salini.