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Projets de loi, marché libre reporté à 2020. Clash sur les vaccins

Le décret Milleproroghe passe l'examen du Sénat, qui arrive désormais dans l'hémicycle : parmi les mesures les plus discutées figure l'arrêt du régime de protection renforcée des services énergétiques reporté d'un an (« Les nécessaires garanties d'information des consommateurs n'existent pas » ) et l'obligation des vaccins reportée à la rentrée 2019-2020 - Mais au M5S, les dissidents ne manquent pas.

Projets de loi, marché libre reporté à 2020. Clash sur les vaccins

La libéralisation du marché de l'énergie et l'obligation des vaccins à l'école ont été reportées d'un an. C'est ce qui ressort du décret Milleproroghe voté vendredi 3 août par le Gouvernement. L'obligation de vaccination pour les enfants de maternelle a donc été avancée d'un an, selon ce qui a été établi par l'assemblée du Sénat qui a donné son feu vert aux deux amendements de Lega et Cinque Stelle, déjà approuvés en commission : l'obligation de présenter le carnet de vaccination pour l'accès à l'école maternelle commence à partir de l'année scolaire 2019-2020. La disposition devra recevoir l'aval définitif de la Chambre, mais elle fait déjà débat pour un choix qui risque en fait d'annuler la loi Lorenzin sur la vaccination obligatoire. Et il y a un clash au sein de la majorité elle-même, notamment sur le front des grillinos. En effet, parmi les adversaires du Cinq Étoiles, la sénatrice Elena Fattori qui a rappelé dans l'hémicycle les enfants immunodéprimés définis par l'Institut supérieur de la santé comme « à risque d'exclusion scolaire » : « Je respecte le choix de mon groupe, mais en raison de mes , professionnelle et douloureusement de mère, je ne peux que me désolidariser et voter contre indigné ».

Même Giorgio Trizzino, député de Palerme également issu du Mouvement 5 étoiles, et directeur médical d'un hôpital pédiatrique se désolidarise : "J'ai vu des enfants mourir". Mais le pote du parti et vice-président du Sénat Paola Taverna explique que la mesure sert à « permettre aux familles de faire vacciner leurs enfants et de le faire dans des environnements capables de les accueillir, pas comme les centres de vaccination d'aujourd'hui, plus semblables à ceux où sont envoyés les animaux ». La prolongation a été votée dans l'attente d'un nouveau projet de loi qui sera présenté par les 5 Etoiles. Des oppositions surgissent qui définissent au contraire le report comme un "choix irresponsable" (Forza Italia), d'une "gravité inouïe et qui met en péril la santé des Italiens (Pd). Et l'ancienne ministre de la Santé Béatrice Lorenzin parle de « victoire du no Vax : en effet la loi sur l'obligation a été annulée, la conséquence est désormais le risque fort d'une baisse de la couverture vaccinale et de nouvelles épidémies pour diverses maladies ; par exemple, les hospitalisations pour rougeole continuent et l'épidémie n'est pas terminée ».

Je renvoie également, toujours à la commission des affaires constitutionnelles, également pour l'arrêt définitif du régime de protection renforcée des marchés de l'énergie qui est donc reporté à juillet 2020 (au lieu de juillet 2019 initialement prévu, soit dans moins d'un an). La mesure - a expliqué le sous-secrétaire de la Mise Davide Crippa - "est devenue indispensable étant donné que, compte tenu de l'échéance précédente de juillet 2019, les garanties nécessaires d'information des consommateurs n'existent pas, marché, compétitivité et transparence. Le gouvernement travaillera avec les opérateurs du secteur et les consommateurs afin d'atteindre l'objectif fondamental de garantir à la communauté un marché de l'énergie efficace, durable et transparent ». Fin 2017, sur les 30 millions de foyers disposant d'un contrat de fourniture d'électricité, environ 60 % étaient « couverts » par le marché protégé de l'électricité. Dans le secteur du gaz, le pourcentage est légèrement supérieur : sur 20 millions de contrats, 63 %, soit environ 12,6 millions, relèvent du régime de protection renforcée. Le décret prolonge ensuite jusqu'au 30 juin 2019 la demande des réparations immédiates pour les bâtiments endommagés dans les zones sinistrées.

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