Partagez

BCE, Draghi : "Si nécessaire, nous n'hésiterons pas à renforcer le QE"

Le numéro un de la Banque centrale européenne a assuré que, "si les risques pesant sur l'inflation devaient affaiblir ses perspectives", l'Eurotower interviendrait "sur la durée et la composition" pour renforcer le programme d'achat de titres.

BCE, Draghi : "Si nécessaire, nous n'hésiterons pas à renforcer le QE"

La Banque centrale européenne "n'hésitera pas à agir", renforcer l'assouplissement quantitatif, si la tendance de l'inflation s'avère plus faible que prévu. L'assurance est venue directement d'Eurotower numéro un, Mario Draghi, qui s'est exprimé aujourd'hui au Parlement européen. 

"Si les risques baissiers pesant sur l'inflation affaiblissaient ses perspectives à moyen terme plus que prévu - a déclaré le banquier central -, nous interviendrons sur la durée et la composition de notre programme d'achat» de titres, qui dispose « d'une flexibilité suffisante ».

Selon les règles actuellement en vigueur, via le Qe, la BCE injectera des ressources dans le système pour un total d'au moins 1.140 12 milliards d'euros (environ 60% du PIB européen), soit 43 milliards par mois (dont 2016 en obligations d'État) . L'opération a débuté en mars dernier et se terminera en septembre XNUMX, mais l'échéance risque d'être repoussée. 

Ce n'est pas la première fois que Draghi rassure les marchés sur l'éventuelle prolongation du Qe, mais les confirmations arrivées aujourd'hui étaient particulièrement attendues au regard des craintes liées au ralentissement de la Chine (et d'autres Pays Emergents, notamment le Brésil), la baisse des matières premières et aux récentes Scandale Volkswagen

Ces derniers mois, « de nouveaux risques sont apparus » concernant la croissance économique et une inflation trop faible, a réitéré Draghi, précisant toutefois que «il est trop tôt pour juger avec suffisamment de certitude si ces changements entraîneront des changements stables» aux perspectives d'inflation, que la BCE elle-même espère remonter grâce à son plan de relance de l'économie. Selon le président de la BCE, il faut plus de temps pour évaluer l'impact de ces évolutions, en particulier le ralentissement des économies émergentes.

Passez en revue