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Allégement fiscal pour la recherche et le développement : voici le décret d'application

Le décret d'application relatif aux déductions fiscales pour la recherche et le développement introduit avec le décret de destination Italie et redéfini avec la loi de stabilité de 2015 a été publié. Voici les bénéficiaires, les délais, le crédit d'impôt, les coûts éligibles, la subvention, les modalités d'utilisation et les besoins documents

Allégement fiscal pour la recherche et le développement : voici le décret d'application

En particulier, il s'agit de l'arrêté ministériel du 27 mai 2015 (GU 29 juillet 2015, n. 174, ci-après arrêté) contenant les dispositions d'application pour la mise en œuvre du crédit d'impôt pour les investissements dans les activités de recherche et développement, introduit avec le soi-disant destination Italie décret (art. 3 DL n.145/2013) et redéfini par la suite par la loi de stabilité de 2015.

Les bénéficiaires

Toutes les entreprises peuvent bénéficier de la facilitation, sans limitation de chiffre d'affaires, quels que soient la forme juridique, le secteur économique dans lequel elles opèrent ainsi que le régime comptable adopté (article 3 du décret). Les sujets qui effectuent de la recherche et du développement à la demande de tiers sont exclus de la liste des bénéficiaires, car la subvention n'est accordée qu'aux entreprises qui investissent des ressources dans des activités de R&D, soit en l'exécutant directement, soit en la confiant à des tiers sur le base de contrats spécifiques

Périmètre temporel

Les investissements dans des activités de R&D réalisés à partir de la période fiscale suivant celle en cours au 31 décembre 2014 et jusqu'à celle en cours au 31 décembre 2019 sont éligibles.

Activités de R&D éligibles au crédit d'impôt

Le décret confirme les activités de R&D pouvant bénéficier de la subvention :

  • les travaux expérimentaux ou théoriques réalisés dans le but principal d'acquérir de nouvelles connaissances sur les fondements de phénomènes et de faits observables, sans prévoir d'applications pratiques ou d'utilisations commerciales directes ;
  • les recherches planifiées et les investigations critiques visant à acquérir de nouvelles connaissances, à utiliser pour développer de nouveaux produits, procédés ou services ou pour permettre une amélioration de produits, procédés ou services existants ou la création de composants de systèmes complexes, nécessaires à la recherche industrielle, à l'exclusion de prototypes ;
  • acquérir, combiner, structurer et utiliser les connaissances et les compétences scientifiques, technologiques et commerciales existantes pour produire des plans, des conceptions ou des conceptions de produits, procédés ou services nouveaux, modifiés ou améliorés. Autres activités destinées à :

– la définition conceptuelle, la planification et la documentation de nouveaux produits, procédés et services ; ces activités comprennent la préparation de projets, de dessins, de plans et d'autres documents (y compris des études de faisabilité), à condition qu'ils ne soient pas destinés à un usage commercial ;

– la création de prototypes commercialement exploitables ou de projets pilotes destinés à des expérimentations technologiques ou commerciales, à condition que le prototype soit le produit final et que son coût de fabrication soit trop élevé pour être utilisé uniquement à des fins de démonstration ou de validation ;

  • production et essai de produits, procédés et services, à condition qu'ils ne soient pas utilisés ou transformés pour des applications industrielles ou à des fins commerciales

Il est également confirmé que les modifications ordinaires ou périodiques apportées aux produits, lignes de production, procédés de fabrication, services existants et autres opérations en cours ne sont pas considérées comme des activités de recherche et développement, même lorsque ces modifications représentent des améliorations.

Frais éligibles au crédit d'impôt

Le décret clarifie les coûts qui se rapportent à la période fiscale de référence directement liés à la réalisation des activités de R&D décrites ci-dessus qui sont éligible à la prestation ; c'est notamment :

  • les coûts relatifs au personnel hautement qualifié employé dans des activités de R&D en possession d'un doctorat de recherche, ou inscrit dans un cycle doctoral dans une université italienne ou étrangère, ou en possession d'un master dans des disciplines techniques ou scientifiques, qu'il s'agisse :

– salarié de l'entreprise, à l'exclusion du personnel exerçant des fonctions administratives, comptables et commerciales,

– soit en relation de collaboration avec l'entreprise (y compris arts et métiers) à condition qu'ils exercent leurs activités dans les structures d'une même entreprise.

Dans ce cas, il doit être fait référence au coût réellement supporté par l'entreprise, c'est-à-dire comme tel le montant constitué par le salaire brut avant impôts et cotisations obligatoires, telles que les charges sociales et les cotisations sociales obligatoires en vertu de la loi, en relation avec le utilisation efficace des mêmes travailleurs dans les activités de R&D ; des quotités d'amortissement des dépenses d'acquisition ou d'utilisation d'instruments et d'équipements de laboratoire, dans la limite du montant résultant de l'application des coefficients d'amortissement, en fonction de l'étendue et de la durée d'utilisation pour l'activité de R&D et en tout état de cause d'un coût unitaire au moins égal à 2.000 XNUMX euros, net des dépenses relatives aux contrats de recherche stipulés :

– avec les universités, instituts de recherche et organismes équivalents,

– et avec d'autres entreprises, y compris des start-ups innovantes, autres que celles qui contrôlent directement ou indirectement l'entreprise, sont contrôlées par elle ou sont contrôlées par la même société qui contrôle l'entreprise

Les contrats de recherche doivent être conclus avec des entreprises résidant ou situées dans des États membres de l'UE, dans des pays adhérant à l'accord sur l'Espace économique européen (EEE) ou dans des pays et territoires permettant un échange adéquat d'informations ;

– des droits de propriété technique et industrielle relatifs à une invention industrielle ou biotechnologique, à une topographie d'un produit semi-conducteur ou à une nouvelle variété végétale, également acquis auprès de sources.

Les coûts éligibles comprennent également les dépenses engagées pour l'activité de certification comptable dans la limite maximale de 5.000 XNUMX euros par les entreprises non soumises au contrôle légal des comptes et sans collège de commissaires aux comptes. Afin de démontrer l'éligibilité et l'effectivité des frais précités, il est en effet nécessaire que la documentation y relative soit certifiée.

Détermination de la concession pouvant être accordée

Sur la base des nouvelles dispositions, le crédit d'impôt est reconnu (article 5 du décret) :

  • dans la limite d'un montant annuel maximum de 5 millions d'euros pour chaque bénéficiaire ;
  • à condition que, au cours de chaque période fiscale, des dépenses totales soient engagées pour des activités de R&D (par rapport auxquelles l'allégement fiscal est prévu):

– au moins égal à 30.000 XNUMX euros,

– et ces dépenses excèdent la moyenne des mêmes investissements réalisés au cours des 3 périodes fiscales précédant celle en cours au 31 décembre 2015.

  •  Dans la mesure où:

– 50 % des dépenses incrémentales annuelles (voir infra) relatives aux coûts du personnel hautement qualifié et celles des contrats de recherche avec les universités ou autres organismes équivalents et avec les start-up innovantes :

– 25 % des surcoûts annuels relatifs aux coûts des instruments et équipements de laboratoire et des droits de propriété industrielle ;

La « dépense incrémentale » est donnée par la différence entre :

– le montant des frais de R&D en référence à chaque groupe différencié sur la base du type de frais (et mesure du taux qui en découle) supportés au cours de la période fiscale pour laquelle il est prévu de bénéficier de l'abattement ;

– la moyenne annuelle des mêmes charges engagées dans les trois périodes fiscales précédant celle en cours au 31 décembre 2015 (2012-2014, pour les sujets « solaires »)9 ou dans la période fiscale plus courte à compter de la date de constitution, pour les entreprises établies depuis moins de trois ans.

Comment utiliser le crédit d'impôt

Il est également confirmé que le crédit d'impôt (article 6 du décret) :

  • doivent être indiqués dans le formulaire unique relatif à la période fiscale au cours de laquelle les coûts éligibles ont été exposés ;
  • il ne contribue pas à la formation de revenus aux fins de l'IRPEF/IRES, ni à la base imposable de l'IRAP
  • elle n'est pas pertinente aux fins de la détermination du pourcentage de déductibilité des charges d'intérêts (conformément à l'article 61, TUIR), ni au regard des critères de déductibilité des charges (article 109, alinéa 5, TUIR) ; il ne peut être utilisé qu'en compensation (selon les règles générales conformément à l'article 17 du décret législatif n° 241/1997), à partir de la période fiscale suivant celle au cours de laquelle les coûts éligibles ont été encourus. En pratique, la première utilisation peut être faite en 2016, par rapport aux dépenses engagées en 2015.
  • Il n'est pas sujet :

– la limite annuelle envisagée pour l'utilisation des crédits d'impôt à indiquer dans la partie RU du Modèle Unique, égale à 250.000 euros (conformément à l'art. 1, paragraphe 53, Loi n° 244/2007) ;

– au plafond général annuel d'indemnisation du formulaire F24 égal à 700.000 34 euros (conformément à l'art. 388, loi n° 2000/XNUMX) ;

– l'interdiction de compenser les crédits d'impôt en présence de dettes inscrites au registre des impôts pour les impôts et taxes accessoires supérieurs à 1.500 31 € (article 78 du décret législatif n° 2010/10)24 ; le crédit d'impôt prévu pour l'embauche de personnel hautement qualifié prévu par l'art. 83, décret législatif no. 2012/9 (voir tableau final) (art. XNUMX décret).

Il convient de noter que, contrairement à la version originale, pour l'utilisation de la contribution, il n'est plus nécessaire d'envoyer une demande électronique spécifique, car il s'agit d'une facilitation automatique (art. 3, décret législatif n. 145/2013).

Documentation certifiée des coûts éligibles

Comme prévu, la certification est requise, à joindre aux états financiers, de la documentation comptable relative aux dépenses engagées par le responsable du contrôle légal des comptes ou par le collège des commissaires aux comptes ou par un professionnel inscrit au registre des commissaires aux comptes (article 7 du décret).

Les entreprises non soumises au contrôle légal des comptes et sans collège de commissaires aux comptes doivent en tout état de cause se prévaloir de la certification d'un commissaire aux comptes ou d'un cabinet de commissaires aux comptes

Les entreprises dont les états financiers sont certifiés sont exemptées des obligations décrites ci-dessus. Les dispositions de l'art. 64 du code de procédure civile.

Dans tous les cas, en référence aux coûts sur la base desquels le crédit d'impôt a été déterminé, les entreprises bénéficiaires sont tenues de conserver toute la documentation utile pour démontrer l'éligibilité et l'efficacité de celle-ci et, en particulier :

  • en ce qui concerne les frais de personnel, les feuilles de présence personnelles indiquant les heures passées dans l'activité de R&D pour chaque jour, signées par le représentant légal de l'entreprise bénéficiaire, ou par le responsable de l'activité de R&D ;
  • en ce qui concerne les instruments et équipements de laboratoire, la déclaration du représentant légal de l'entreprise, ou du responsable de l'activité de recherche et développement, relative à l'étendue et à la période pendant laquelle ils ont été utilisés pour l'activité de R&D ;
  • en ce qui concerne les contrats de recherche stipulés avec des universités, des instituts de recherche et des organismes équivalents, ainsi qu'avec d'autres entreprises, y compris des start-up innovantes, les contrats et un rapport signés par les sujets susmentionnés concernant les activités réalisées au cours de la période imposable à laquelle se rapportent les frais encourus .

Contrôle par l'Agence du revenu

Pour vérifier la bonne utilisation du crédit d'impôt, l'Administration fiscale procède à des contrôles (sur la base de la documentation comptable décrite ci-dessus), visant à vérifier l'existence des conditions d'accès à l'avantage, la conformité des activités de R&D et des coûts supportés (décret art. 8).

Si, dans le cadre des activités de contrôle, des évaluations de nature technique sont nécessaires quant à l'admissibilité d'activités spécifiques ou à la pertinence et à l'adéquation des coûts engagés, l'Agence du revenu peut demander au ministère du Développement économique de donner son avis.

Enfin, si, à l'issue des contrôles, l'utilisation indue, même partielle, du crédit d'impôt est constatée en raison du non-respect des conditions requises ou de l'irrecevabilité des frais sur la base desquels il a été déterminé, l'administration fiscale récupérera le montant indûment utilisé, augmenté des intérêts et des pénalités prévus par la loi, sans préjudice de toute responsabilité civile, pénale et administrative (article 3, paragraphe 10, décret législatif n° 145/2013).

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