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PBO : PIB italien à 0,6 % en 2023 et 1,4 % en 2024. L'inflation ralentit, mais le pouvoir d'achat s'effondre

L'Office parlementaire du budget met à jour les estimations de l'économie italienne en 2023-24 : le commerce, la consommation et les investissements ralentissent, l'emploi augmente

PBO : PIB italien à 0,6 % en 2023 et 1,4 % en 2024. L'inflation ralentit, mais le pouvoir d'achat s'effondre

Il PIB italien 2023 va grandir de 0,6%tandis que celui de l'année prochaine s'élèvera de1,4%. Il l'écrit le Bureau parlementaire du budget dans Rapport d'activité de février. Par rapport aux prévisions publiées en novembre dernier par le DPB, le chiffre de cette année se confirme, tandis que celui de 2024 a été révisé à la hausse de 0,2 %. En ce qui concerne la 2022, l'estimation de l'Office – formulée sur la base des données trimestrielles de l'Istat et corrigées des effets calendaires – s'établit à 3,8%.

L'inflation ralentit, mais le pouvoir d'achat chute

Pour quelles préoccupations l'inflazione, le DPB attend un déclin progressif pour l'apaisement des tensions sur les marchés des matières premières (énergétiques et non énergétiques). Toutefois, la dynamique des prix devrait rester beaucoup plus soutenue que la croissance de la rémunération des salariés, entraînant une perte importante de pouvoir d'achat.

Sur le plan international, l'Office parlementaire du budget rappelle que, les prix de l'énergie ayant commencé à se normaliser, l'inflation semble avoir atteint un pic des deux côtés de l'Atlantique: aux États-Unis en juin (à 9,0 %) et dans la zone euro en octobre (à 10,6). Le taux est tombé à 6,5% en décembre aux Etats-Unis et à 8,5% en janvier dans la zone euro et maintenant les anticipations d'inflation semblent s'être stabilisées entre 2 et 2,5% tant aux Etats-Unis que dans la zone euro.  

L'indice des prix à la consommation a ralenti en Italie en décembre (à 11,6 %, contre 11,8 en novembre) et plus nettement en janvier (à 10,1 %), ce qui pourrait suggérer que le pic est désormais également passé dans notre pays. Toutefois, la baisse est due aux composantes plus volatiles, notamment l'énergie, alors que l'inflation sous-jacente continue d'augmenter, bien que marginal, ralentissant le processus de désinflation.

consommation

Pousser l'activité économique italienne est la question interne. En moyenne en 2023 et 2024, les dépenses des ménages devraient croître d'environ un point de pourcentage, mais en ralentissement par rapport aux deux dernières années en raison de la perte de pouvoir d'achat induite par l'inflation. Le taux d'épargne la baisse progressive par rapport aux sommets atteints en 2020 devrait se poursuivre.

Après le bond du printemps dernier (2,5 %), consommation privée ils ont également augmenté au même rythme au troisième trimestre 2022. La hausse a été principalement financée par l'épargne, le pouvoir d'achat étant à peine plus que stagnant ; la hausse des revenus nominaux (1,9 %) a en effet été largement érodée par celle des prix (1,6 %). L'érosion du pouvoir d'achat a pesé sur la consommation des ménages surtout à l'automne. 

Investissements

Toujours pour les investissements, le Bureau parlementaire du budget estime un ralentissement (à 2,7 % en moyenne sur le biennal 23-24), moins prononcé pour les dépenses de construction (3,2 %) que pour les machines et équipements (2,3 %).

En 2022, les investissements ont augmenté tous les trimestres, mais à un rythme de plus en plus lent, passant de 3,8 % en janvier-mars à 0,8 % en période estivale.

Commerce

pour exportations, qui a fortement soutenu l'activité économique l'an dernier, la croissance ralentirait, s'alignant sur celle du commerce international (les parts de marché étrangères des entreprises italiennes resteraient donc inchangées). Pour le importations, en revanche, une décélération encore plus marquée est attendue.

Occupation

Quanto tout 'métier, devrait croître de 0,5 % cette année, un rythme qui devrait doubler en 2024, juste en dessous de celui de l'activité économique.

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