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The Iron Lady : comme la femme de fer et de beurre de Meryl Streep

Le film de Phyllida Lloyd "The Iron Lady" raconte l'histoire de deux Margaret Thatchers différentes : la puissante politicienne et la vieille patiente atteinte d'Alzheimer, désormais en proie à ses souvenirs - Extraordinary Meryl Streep

The Iron Lady : comme la femme de fer et de beurre de Meryl Streep

L'homme d'État et la femme, la figure politique austère et intransigeante (ouvertement contestée par le cinéma britannique engagé des années XNUMX et XNUMX) et la vieille veuve atteinte d'Alzheimer, puissance et fragilité, fer et beurre.

C'est bien eux, le fer et le beurre, les deux faces distantes et symétriquement antithétiques d'une même médaille, la Margaret Thatcher jouée par une Meryl Streep camouflée, que veut raconter aux spectateurs le film de Phyllida Lloyd (ancienne auteure de Mamma Mia, toujours avec Streep), qui sortira dans les salles italiennes le 27 janvier.

En effet, dans le montage entrelacé, images de la carrière politique de la "fille de l'épicier" (comme certains opposants la définissaient avec mépris), de l'ascension qui la conduira à devenir la première femme Premier ministre britannique jusqu'à sa chute, en passant par la guerre des Malouines et la grève illimitée des mineurs (qui se rendirent sans condition, au bout d'un an, aux ligne dure), alternent avec ceux de la douce veuve octogénaire envahie par les souvenirs d'un passé glorieux, inerte à sa propre mémoire, qui s'imagine voir encore son mari décédé (joué par l'oscarisé Jim Broadbent), tout en prenant son petit-déjeuner.

Le film, qui paye peut-être un peu l'absence de sélection, d'une réduction du champ qui aurait conduit, face à une plus petite extension, à plus de profondeur et d'incisivité dans les sujets, se termine ainsi dresser le portrait discontinu mais fascinant d'une vie extraordinaire, un tableau nuancé qui dans certains passages est également perlé de réflexions intéressantes sur l'exercice du pouvoir.

On ne peut évidemment pas ne pas mentionner l'habituel, extraordinaire Meryl Streep qui parvient, dans son adhésion absolue au modèle original, à l'enrichir de nuances supplémentaires, rayonnant tout le film de son habileté. Sa merveilleuse performance a été déjà récompensé par son énième Golden Globe, et au soir des Oscars elle se présentera comme une favorite probable.

 

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