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#Histoire : Rommel, quel mystère dans l'histoire du "renard du désert"

#Histoire : Rommel, quel mystère dans l'histoire du "renard du désert"

Nous nous souvenons tous de la Général Rommel, Erwin Johannes Eugen pour être exact, comme celui qui devint soudain en 1940 le commandant le plus célèbre de la septième division blindée lors de sa progression à travers la France. Au bout de deux ans, lorsque son Afrique Cops il se tenait avec les forces italiennes à un peu plus de 100 kilomètres d'Alessandria, son nom a couru partout dans le monde. La même année, il est nommé maréchal fédéral par Hitler et pour les Britanniques, il était le meilleur général de la guerre.

D'où l'expression "faire un Rommel» ce qui signifiait accomplir un exploit magnifique. Alors que sa capacité d'improvisation et sa ruse lui ont valu le surnom de "Renard du désert".

Sachant que chaque jour la RAF prenait des photos au-dessus des lignes allemandes, il ordonna à tous les véhicules motorisés disponibles d'aller et venir, jour et nuit, dans le désert environnant, laissant ainsi d'innombrables traces de leur passage.

Une autre fois, alors qu'ils s'apprêtaient à donner l'ordre d'attaquer, on lui a dit que seuls six chars étaient disponibles, et il a dit : «Alors attaquez avec la poussière !" Et comment? Il fait démarrer les véhicules qui tournent en rond et follement en l'espace de quelques kilomètres, créant ainsi un nuage de poussière.

Rommel possédait également beaucoup de sex-appeal militaire, c'est-à-dire une fascination dans son port du bonnet à vingt-trois ans, dans sa ruse paysanne.

Mais quelles sont les circonstances de sa mort mystérieuse ? Selon la version officielle, il est décédé des suites de blessures subies lors du bris d'une voiture près de Livarot, lors du débarquement de Normandie. Mais il y a aussi une autre vérité.

Avant la capitulation en Tunisie en mai 1943, Hitler avait ordonné à Rommel de retourner en Allemagne pour rejoindre son entourage. Les mois suivants furent difficiles, on sait qu'il n'a jamais adhéré au parti nazi, plutôt soucieux de vouloir faire carrière, loin des massacres, des travaux forcés, des camps de concentration et de la terreur de la Gestapo dans les territoires occupés. Il était horrifié par ce qu'ils faisaient au nom du peuple allemand. En effet, quand Hitler ordonna aux commandants allemands de tirer sur certains otages, il refusa.

Plus tard, il a essayé dans l'espoir d'obtenir quelque chose de mieux que la reddition inconditionnelle exigée par les alliés, Rommel a tenté de proposer un armistice à Eisenhower et Montgomery à l'insu d'Hitler. Et aussi de faire capturer Hitler par des unités de pétroliers de confiance et de tout traduire devant un tribunal allemand.

Pendant ce temps, les Alliés débarquaient en Normandie et, le 5 juillet 1944, Rommel envoya à Hitler un ultimatum demandant l'ouverture de négociations pour un armistice. Il n'a donné à Hitler que 4 jours pour se décider.

Le 19 juillet près de Livarot, deux avions aux insignes britanniques foncent droit sur lui. L'un d'eux a heurté la voiture et Rommel a été éjecté complètement inconscient. Le deuxième avion qui est descendu en piqué a ouvert le feu, le blessant grièvement.

Mais dans les archives de la RAF, il semble qu'il n'y ait rien de ce fait. Était-ce la réponse d'Hitler à l'ultimatum du Renard du désert ?

À la fin de l'été, Rommel s'était complètement rétabli, à l'exception d'une paralysie partielle de son œil gauche.

Le 13 octobre, il reçut un appel téléphonique alors qu'il se trouvait à son domicile près d'Ulm l'informant que le général Burgdolf, l'envoyé du Führer, lui rendrait visite le lendemain pour discuter de son affectation à un nouveau commandement.

Ce 14 octobre Rommel en compagnie de sa femme et de son fils accueille Burgdolf qui arrive accompagné d'un autre général, Maisel. Après un échange de salutations et de platitudes, la dame et son fils se retirent. A 13 ans, Rommel s'approcha de sa femme et lui dit " Dans un quart d'heure je serai mort“. Rommel savait qu'Hitler le tenait pour responsable du complot du 20 juillet, on lui offrait donc le choix entre la mort par empoisonnement et un procès devant un tribunal populaire. Les deux généraux lui avaient confié que s'il avait choisi la cour, il y aurait eu des répercussions sur sa femme et son fils, tandis que s'il s'était laissé empoisonner, sa famille aurait été épargnée. Ainsi, le Führer aurait caché au peuple allemand le fait que le plus populaire de ses généraux avait comploté pour le renverser de sa position et de son pouvoir.

ILe plan diabolique avait déjà été pensé, une fois monté dans la voiture vers Ulm il aurait été dispensé de poison et serait mort en trois secondes. Amené sans vie à l'hôpital "suggérant aux médecins" qu'il mourrait subitement des séquelles de ses blessures le 17 juillet. Et c'était ainsi.

Mais pourquoi personne n'est intervenu ? Toute intervention pour le sauver aurait sûrement conduit quiconque l'aurait entreprise à subir la même fin, étant donné que, comme on l'a su plus tard, il y avait des voitures chargées de SS

Ce qui s'est exactement passé ce jour-là restera un mystère pour toujours.

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