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Oui définitif à la Chambre pour les nouvelles règles sur les contrats à durée déterminée et l'apprentissage

Le décret travail fait loi : la Chambre a définitivement transposé les mesures votées par le gouvernement mi-mars pour favoriser le lancement de nouveaux contrats de travail, à travers une simplification des procédures de marché.

Oui définitif à la Chambre pour les nouvelles règles sur les contrats à durée déterminée et l'apprentissage

Avec 279 voix pour et 143 contre, la Chambre a converti le décret-loi 34 en loi, contenant les mesures adoptées par le gouvernement à la mi-mars pour encourager le lancement de nouveaux contrats de travail, par une simplification des procédures du marché du travail et, en particulier , ceux concernant les contrats de travail à durée déterminée et les contrats d'apprentissage.

La disposition a été définitivement approuvée par la Chambre après que le Sénat eut modifié le texte déjà voté en première lecture à Montecitorio. Pour assurer la conclusion du processus de ratification parlementaire, le Gouvernement a eu recours à trois votes de confiance à chaque adoption du décret-loi dans les assemblées parlementaires. La disposition a en effet fait l'objet d'un affrontement entre les composantes politiques favorables à une plus grande déréglementation du marché du travail, en particulier la majorité du Parti démocrate et du Nouveau centre droite, et celles plutôt opposées, constituées de la gauche du Parti démocrate (qui a pourtant ensuite voté pour par respect pour la majorité) et par le Mouvement 5 Etoiles, ainsi que par les organisations syndicales avec la CGIL en tête. Aussi contre Forza Italia et Sel.

Avec les votes de confiance, l'exécutif a contenu le débat et les risques d'accidents parlementaires. Un aspect curieux, qui pourrait faire débattre les constitutionnalistes, est la double confiance demandée par le Gouvernement à la Chambre : à la fois sur le texte en première lecture et sur celui substantiellement modifié par le Sénat, comme si la demande de confiance était indépendante du fond. de la disposition sur laquelle elle est fondée. Voici à quoi ressemble le texte du décret législatif 34, après les modifications introduites par le Parlement comme compromis entre les restrictions souhaitées par la Chambre et les déréglementations introduites au Sénat.

Le chapitre I contient des dispositions relatives aux contrats de travail à durée déterminée et à l'apprentissage. L'article 1, notamment, sur le contrat à durée déterminée, supprime la contrainte de la motivation tant pour le premier contrat que pour ses prolongations, possibles au nombre de cinq (au lieu de huit avec le texte initial du décret-loi). Dans chaque entreprise, il existe une limite maximale des contrats de travail à durée déterminée, égale à 20 % de l'effectif permanent. Suite aux modifications apportées par le Sénat, les établissements de recherche sont exclus de la limite de 20 %. Les entreprises qui ne respectent pas la limite de 20 % s'exposent à une sanction pécuniaire, qui n'entraîne pas la nullité des contrats.

L'article 2 dicte une nouvelle discipline pour l'apprentissage. Le contrat écrit doit contenir le plan individuel de formation sous forme résumée. La loi réduit les obligations pour les nouvelles embauches d'apprentis, abaissant le taux minimum de conversion des relations d'apprentissage à 20 %. L'obligation de stabilisation est limitée aux entreprises de plus de 50 salariés et la possibilité d'utiliser l'apprentissage également pour des activités saisonnières a été envisagée.

La disposition a introduit (article 2 bis) la disposition selon laquelle jusqu'au 31 décembre 2014 également les accords territoriaux peuvent être appliqués. Le chapitre II contient les mesures concernant les services de l'emploi, le contrôle des cotisations de sécurité sociale et les contrats de solidarité.

L'article 3 concerne la liste maîtresse des services publics de l'emploi, qui peuvent également être enregistrés par les citoyens d'autres États membres de l'Union européenne et les citoyens non communautaires résidant légalement en Italie. L'article 4 simplifie le régime des formalités exigées des entreprises pour l'acquisition du Document Unique de Régularité Cotisante (Durc).

L'article 5 prévoit, en faveur de l'employeur qui conclut des contrats de solidarité, un avantage consistant en la réduction temporaire de la part des cotisations sociales à sa charge, uniquement pour les travailleurs concernés par une réduction du temps de travail de plus de 20 pour cent.

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