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Pétrole, OPEP+ défie les États-Unis : le but de la coupe est d'affaiblir Biden. Risque de déflation et baisse des marchés boursiers

Jamais en 50 ans une coupe aussi profonde n'avait été décidée. Le risque est une flambée des prix avant l'élection de la Mid-Team. Et maintenant, les États-Unis s'ouvrent au Venezuela

Pétrole, OPEP+ défie les États-Unis : le but de la coupe est d'affaiblir Biden. Risque de déflation et baisse des marchés boursiers

Les symboles comptent. Surtout devant huile, qui a toujours été un indicateur très sensible des rapports de force entre économies. Ce n'est donc pas un hasard, rappelle Roger Diwan, si l'Opep+ a décidé de mettre en œuvre la plus importante coupe de production de pétrole à la veille de Yom Kippour, la fête juive. Diwan, l'un des analystes les plus experts du marché du pétrole brut, se souvient bien de ce qui s'est passé il y a 49 ans, en 1973, lorsque l'Égypte et la Syrie ont attaqué Israël à l'occasion de la fête, déclenchant un bras de fer dramatique avec Tel-Aviv. Mais surtout, commencer ça processus de croissance du prix du pétrole brut qui a mis à genoux l'économie occidentale, déclenchant la course à l'inflation et le début de la crise des économies de consommation. 

Pétrole : la coupe effective est de 950 XNUMX barils par jour

D'autres fois, bien sûr. Il n'y a pas besoin d'en faire trop maintenant l'impact de la réduction de la production (deux millions de barils par jour) décidé par le cartel des producteurs, en réalité, compte tenu des problèmes de production de nombreux membres du club, la coupe effective ne dépassera pas 950 XNUMX barils par jour. Et l'état de nombreux clients au bord de la récession, permet d'avoir des doutes sur l'efficacité du squeeze. Par le passé, à plusieurs reprises (1997, 2008 et 2020), le cartel a dû rouvrir les robinets de pétrole brut pour éviter une crise générale. 

Les Bourses baissent, les prix du pétrole loin du pic

Mais le resserrement décidé à Vienne à la veille de l'hiver produit ses premiers effets : après les fortes pertes d'hier, les bourses restent négatives : le Ftse Mib baisse de 0,78% à 21.193 points de base, le Cac 40 à Paris 0,66%. Madrid et Francfort sont tous deux en baisse de 0,4 %.

Au même momentCours du Brent ce matin, ils sont un peu plus de 94 dollars, au plus haut depuis la mi-septembre. Bref, les cotations pointent vers le haut même si elles apparaissent beaucoup loin du sommet (139,13 $) atteint en mars. 

Risque de flambée des prix avant les élections de mi-mandat : ​​effets dévastateurs pour Biden

Depuis lors, cependant, les prix ont baissé quatre fois au cours des cinq derniers mois, en partie grâce à la efforts américains qui ont ouvert les robinets des réserves stratégiques pour inonder le marché d'"or noir" afin de refroidir les prix. Mais l'action américaine est de courte durée. D'ici fin octobre Washington devra fermer les robinets, comme le savent bien les Saoudiens et les Russes. Il est donc facile que les prix peuvent monter en flèche juste à la veille de élections de mi-mandat, fixée au 8 novembre, avec effets dévastateurs pour Biden: Si l'essence monte au-dessus du barrage de 4 $ le gallon, les électeurs puniront le président pour ne pas avoir battu l'inflation.

Bin Salman soutient la Russie et les États-Unis vers la paix avec le Venezuela

D'où la portée politique de la décision prise à Vienne en présence d'Alexandre Novak, le ministre de l'énergie de Poutine. L'Oepc dominé par le prince saoudien Mohammed Bin Salman, ha a décidé de soutenir Moscou, affecté pardernière série de sanctions pétrolières européennes

Un choix d'autant plus significatif qu'il coïncide avec le moindre soutien de La Chine et l'Inde à l'offensive russe en Ukraine. Pékin et New Delhi ont jusqu'à présent profité des remises que Moscou a été contrainte de placer sur son pétrole brut. L'Arabie Saouditeau lieu de cela, il offre une opportunité de soutenir les prix mondiaux à la hausse. Et ça n'a pas aidé Biden l'humiliation de la visite à Riyad l'été dernier, lorsque le président s'est penché pour serrer la main du cheikh coupable du meurtre de Khashoggi, un journaliste du Washington post, barbarement éliminé à l'ambassade saoudienne d'Istanbul : Bin Salman ne cache pas aimer l'amitié de Poutine et de Donald Trump plus que le président démocrate. L'effet de la Manifestation des femmes à Téhéran face à la répression des ayatollahs, un phénomène qui éloigne l'hypothèse d'un accord sur le nucléaire iranien. 

Bref, pour trouver de nouveaux fournisseurs, les USA s'apprêtent à faire la paix avec le Venezuela de Maduro, dans le but de relancer les productions de Chevron. 
Il y a peu d'économie et beaucoup de politique dans celui-ci crise pétrolière qui tombe sur des marchés stressés par des mois de souffrance sur le front du gaz. Cela rend les prévisions difficiles : le pétrole brut, pour l'instant, ne réagit pas. Mais une chose est sûre : ce sera pour bientôt.

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