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Parmalat, le parquet demande la révocation du conseil d'administration et la nomination d'un administrateur judiciaire

Le procès concerne l'opération Lag (Lactalis America Group), une société active aux USA que le groupe français a vendue à la société italienne pour 957 millions de dollars - Selon le parquet, le directeur devrait rester en fonction "pour 4-5 mois, le délai nécessaire à la résiliation ou à la déclaration de nullité du contrat d'achat Lag ».

Parmalat, le parquet demande la révocation du conseil d'administration et la nomination d'un administrateur judiciaire

"Nous avons demandé la révocation du conseil d'administration et la nomination d'un administrateur judiciaire » pour Parmalat. Il l'a annoncé le procureur général de Parme, Gerardo Laguardia, lors d'une pause de l'audience finale de la procédure civile de première instance sur la gestion du groupe Collecchio par la société française Lactalis, qui contrôle depuis juillet 2011 83,3% de l'ancien empire Tanzi. En début d'après-midi, l'action Parmalat en Bourse était venue perdre plus de 3 points, parmi les pires baisses de l'ensemble du Ftse Mib, pour ensuite brusquement rebrousser chemin et revenir en territoire positif.

Selon le parquet, l'administrateur devrait rester en fonction "pendant 4-5 mois", ou plutôt "la période des actions nécessaires à l'annulation ou à la déclaration de nullité du contrat d'achat de Lag", a ajouté Laguardia. Également présent à l'audience, le président de Parmalat, Franco Tatò, a exclu ce matin toute possibilité de radiation de la société de Piazza Affari.

La cause est d'environ Décalage de l'opération (Lactalis America Group), une société active aux USA que le groupe français a vendue à la société italienne pour 957 millions de dollars. Une vente "intercompagnie", apparemment à solde financier nul, qui permet pourtant au géant de la famille Besnier de mettre la main à la caisse de Parmalat et ainsi rembourser la dette contractée justement pour le rachat de Parmalat il y a deux ans. L'opération a été vivement contestée par certains actionnaires minoritaires de Parmalat comme Amber, Gamco Asset Management et Fidelity Worldwide Investment.

La phase d'enquête préliminaire étant close le 28 janvier, le président du tribunal de Parme, Roberto Piscopo, devra décider aujourd'hui d'ordonner ou non une inspection de Parmalat pour évaluer le bien-fondé de la transaction. Si la discussion ne se termine pas dans la journée, une nouvelle audience aura lieu demain.

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