Partagez

Mattarella à Fico : explorer un accord M5S-Pd

Le président de la Chambre, Roberto Fico a reçu du chef de l'Etat la mission exploratoire de vérifier d'ici jeudi si les conditions politiques sont réunies pour créer une majorité parlementaire entre les Cinq étoiles et le Parti démocrate en fonction d'un nouveau gouvernement - Les trois les décisions préjudicielles du Parti démocrate et l'hypothèse d'un premier ministre super partes

Mattarella à Fico : explorer un accord M5S-Pd

Le président de la République, Sergio Mattarella, a confié au président de la Chambre, Roberto Fico du M5S, la tâche exploratoire de vérifier d'ici jeudi si les conditions politiques existent pour créer une majorité parlementaire entre le Movimento 5 Stelle et le Pd, qui sont les premier et deuxième partis à sortir des élections du 4 mars pour soutenir le nouveau gouvernement.

Fondamentalement, les règles d'engagement avec lesquelles l'exploration de Fico commence ne sont pas globales mais sont ciblées et reflètent exactement celles qui ont été à la base de l'exploration ratée de la présidente du Sénat, Elisabetta Casellati c'est-à-dire qu'en l'occurrence, elles ne concerneront que le M5S et le Pd comme, dans le cas de Casellati, elles n'avaient concerné que le centre-droit et le Five Stars.

[smiling_video id="53449″]

[/smiling_video]

 

Fico, qui rendra compte à Mattarella d'ici jeudi, n'entendra donc que Di Maio et Martina, que les Cinq étoiles et le Parti démocrate, et le fera, comme il l'a lui-même déclaré, en partant des thèmes et programmes utiles au pays. L'exploration débloque tant bien que mal le Parti démocrate mais la voie d'un accord politique et parlementaire entre les deux partis est très difficile car, outre des programmes qui paraissent très lointains, le Parti démocrate est prêt à demander aux Cinq Etoiles de fermer le four ouvert avec le centre-droit et avec la Ligue de Salvini, l'exclusion du poste de premier ministre Di Maio et la confirmation des réformes menées par les gouvernements Renzi et Gentiloni.

Même si la tentative de Ficio devait échouer, le chef de l'Etat, de plus en plus l'arbitre de la crise politique, aurait les mains libres pour confier une vraie tâche de formation du nouveau gouvernement (institutionnel, de trêve ou d'objet, au choix) à un personnalité impartiale et à cet égard l'hypothèse d'un appel d'un personnage de l'autorité de Sabino Cassese, illustre juriste, ancien ministre de l'Administration publique et juge à la Cour constitutionnelle circule depuis des jours.

Passez en revue