Partagez

Lazio-Milan fait jouer l'Inter qui continue la course

L'Inter a battu Empoli même sans Icardi (2-0 avec des buts d'Eder et Candreva) et attend avec intérêt le résultat du match de ce soir à l'Olimpico entre la Lazio et Milan : si la Lazio gagne, Milan terminera moins cinq de l'Inter et si les Rossoneri gagnent à la place, l'équipe de Pioli dépasserait celle d'Inzaghi au classement

Lazio-Milan fait jouer l'Inter qui continue la course

L'Inter fait son devoir, maintenant c'est à la Lazio et à Milan. Les Nerazzurri devaient à tout prix s'imposer face à Empoli pour deux raisons : rester dans le sillage de Rome et de Naples et distancer les Biancocelesti et les Rossoneri, engagés dans le match direct de ce soir (20.45h5) qui, quoi qu'il en soit, fera Sourire de Pioli. Une victoire de l'équipe locale enverrait Milan à moins de XNUMX points, le résultat inverse garantirait encore le dépassement des hommes d'Inzaghi, un match nul, ça va sans dire, leur permettrait de marquer des points des deux côtés.

Tout cela a été possible grâce au succès face à Empoli, prévisible à souhait mais pas acquis. L'Inter manquait d'hommes importants comme Icardi et Perisic (mais aussi Brozovic et Banega) et les remplaçants ont su mettre l'équipe sur leurs épaules. En fait, à la 14e minute, c'est Eder qui a débloqué le match avec une passe décisive de Palacio, un point parfait sur le concept de groupe et d'être prêt en cas de besoin.

Empoli a senti le coup mais n'a pas baissé les bras : en effet à la 53e minute ils ont failli égaliser avec Krunic (très bon Handanovic), donnant une bonne frayeur à tout San Siro (le protagoniste de la 'panolada' annoncée de protestation contre les arbitres ). Mauvais but, but encaissé : une minute plus tard Eder, encore lui, se déguisait en passeur en servant le ballon à Candreva pour le 2-0 final.

"J'ai vu la réaction que je voulais - a expliqué Pioli - Après Turin, nous devions prouver que nous sommes une vraie équipe et nous l'avons fait, nous savons nous battre, souffrir et redémarrer même s'il y a encore de la place pour grandir".

Ce soir, l'entraîneur des Nerazzurri pourra s'asseoir dans un fauteuil et profiter de Lazio-Milan sans soucis excessifs, contrairement aux directement concernés, contraints de gagner pour ne pas risquer de sortir du discours européen. Le risque, au vu du classement, concerne plus les Rossoneri que les Biancocelesti : perdre à l'Olimpico, en effet, reviendrait à prendre 5 points de retard sur la sixième place (qui dans ce cas proviendrait de l'Atalanta), un bon écart à ce stade dans le championnat.

"Nous ne devons penser qu'à notre parcours, nous sommes conscients d'affronter un match difficile mais nous pouvons bien faire - a commenté Montella - Ce sera un match important mais pas décisif : il reste encore beaucoup de matchs à jouer à la fin du championnat" . L'entraîneur semble presque mettre les mains en avant, en revanche dégager l'Olimpico semble prohibitif et pas seulement pour la valeur de la Lazio.

Montella en effet, ainsi que les habituels Bonaventura et De Sciglio, devront se passer de Romagnoli et des disqualifiés Kucka et Paletta : une véritable mort de propriétaires, qui rendra encore plus difficile la mission romaine. Le coup qui pourrait rebattre les cartes concerne Deulofeu, probable "faux nueve" dans une attaque sans premiers attaquants avec Ocampos et Suso, sous les yeux de Bacca et Lapadula depuis le banc. Pour le reste, un 4-3-3 quasi obligatoire avec Donnarumma dans les buts, Abate, Gomez, Zapata et Vangioni en défense, Bertolacci, Locatelli (ballot avec Sosa) et Pasalic dans l'entrejeu.

"La défaite au match aller brûle encore pour tout le groupe - grogna Simone Inzaghi - Nous voulons jouer le jeu et faire de notre mieux pour obtenir les trois points, j'ai vu beaucoup de désir et de détermination dans la poursuite de la séquence qui a commencé avec l'Inter et Pescara". La Lazio, jusqu'ici toujours battue en matchs directs (hormis le nul à Naples), a l'opportunité de vraiment se relancer dans les hautes sphères du classement, à condition de montrer enfin la personnalité d'une grande équipe. Inzaghi tentera avec un 4-3-3 qui verra Marchetti dans les buts, Basta, De Vrij, Hoedt et Radu dans le dos, Parolo, Biglia et Milinkovic dans l'entrejeu, Felipe Anderson, Immobile et Lulic dans le trident offensif.

Passez en revue