Après avoir atteint son plus haut niveau en deux mois hier, l'indice régional MSCI Asie-Pacifique s'est légèrement contracté en début d'après-midi en Extrême-Orient. Il y a deux arguments qui ont eu le pouvoir de faire bouger les marchés depuis de longues semaines : d'un côté, le fameux 'tapering', c'est-à-dire le tapering du stimulus monétaire par la Réserve Fédérale (le consensus demande aujourd'hui un passage à 65 milliards de dollars par mois – au lieu de 85 – à partir de septembre) ; d'autre part, le ralentissement chinois. Aujourd'hui c'est au tour des peurs et des tremblements liés à ce dernier d'occuper le terrain. L'indice HSBC-Markit du secteur manufacturier a chuté à 47,7 (moins que prévu). Mais il faut rappeler que ce ralentissement est largement voulu par les autorités, qui disposent par ailleurs de munitions tant monétaires que budgétaires pour redresser la situation si le ralentissement devait dépasser les attentes.
L'euro est toujours robuste, autour de 1,32 et le yen reste juste en dessous de 100. Le pétrole WTI est à 107 (108,3 pour le Brent) tandis que l'or poursuit sa correction de tendance baissière : c'est-à-dire qu'il se renforce et atteint 1340 contre le dollar.
