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Le mercato : Roma et Juve promus, Inter, Milan et Lazio se sont bien passés, Napoli déçu

L'ÉCRAN DU MARCHÉ CALCIO - Deux semaines après la fin du marché, la Roma et la Juve sont les premières de la classe même si les inconnues restent Benatia et Vidal - Benino le Milanais et la Lazio, même s'il n'y a pas de noms célèbres - Très décevant par contre Napoli : de De Laurentis beaucoup de discours mais très peu de faits et Benitez est inquiet

Le mercato : Roma et Juve promus, Inter, Milan et Lazio se sont bien passés, Napoli déçu

Au vu des deux dernières semaines du marché des transferts, essayons de faire le point sur la façon dont les grands noms de la Serie A ont évolué jusqu'à présent. Il est encore temps de remédier aux lacunes, alors que ceux qui se sont bien comportés pour l'instant doivent veiller à ne pas glisser en plein sur le fil de laine, à l'approche du début du championnat.

ROME, VOTE 8

Si vous ajoutez Iturbe à une équipe déjà solide, objet de convoitise de la moitié de l'Europe, le vote ne peut qu'être élevé, compte tenu également des précieux ajouts de l'arrière Cole et de l'international Astori, une excellente alternative au titulaire. couple central, formé par Castan et Benatia. Le vote de la Roma l'est aussi car jusqu'à présent Sabatini a réussi à retenir Benatia (l'entraîneur Garcia lui-même espérait qu'il resterait en jaune et rouge), pour qui Chelsea a déjà officialisé une offre de 37,5 millions. S'il parvient à amortir les sirènes anglaises, ce bilan sera également confirmé en fin de séance, sinon sa tâche sera de chercher un remplaçant convenable (Manolas est en pole position, mais la Roma sonde aussi Basa de Lille et Chiriches de Tottenham), une entreprise loin d'être simple. 

JUVENTUS, VOTE 8

Il a perdu Conte, mais il n'a pas encore vendu Vidal. Les champions d'Italie ont ensuite placé quatre coups pour assommer leurs potentiels rivaux : Morata, Romulo, Evra et Pereyra, face à toutes ces équipes qui pataugent à la recherche de prêts et de paramètres zéro. Bien sûr, l'éventuelle vente de Vidal pèsera lourd sur le jugement définitif, même si en guise de consolation il y aurait une plus-value d'environ 50 millions d'euros, une aubaine pour les caisses de la Juventus. À cela, il faut ajouter un cadeau de fin de marché que Marotta et Paratici tentent de faire au nouvel entraîneur Allegri, avec des noms pas mal du calibre de Lavezzi pour l'attaque et Manolas et Luisao pour la défense, histoire de que le reste de l'équipe comprenne que les favoris pour le Scudetto sont toujours eux.

INTER, VOTE 7

Pas de noms exceptionnels, mais un marché conséquent à l'écoute des besoins de Mazzarri. Vidic est arrivé en transfert gratuit, M'Vila, Dodò et Osvaldo sont en prêt, Medel est arrivé chez les Nerazzurri après une négociation épuisante. Les fans s'attendaient peut-être à un marché aux tonalités plus pétillantes, mais considérant que nous sommes en pleine phase de reconstruction après les adieux massifs de la colonie des Argentins et des héros du Treble, Mazzarri peut travailler sur de bonnes bases. Bien sûr, comme l'entraîneur lui-même le précise souvent, la qualité de l'effectif est cruciale si l'on veut atteindre certains objectifs, à condition de pouvoir investir de grosses sommes d'argent, ce que l'Inter ne peut pas faire pour le moment. Les autres ajouts possibles sont Biabiany de Parme et Rolando de Porto. Les négociations sont déjà à un stade avancé pour les deux. Parme ne se contente pas de 3-4 millions pour l'arrière et l'offre devra être augmentée, tandis que Porto sait qu'il ne peut plus garder Rolando et, avec un chiffre d'environ 5 millions, l'affaire pourrait être conclue. 

MILAN, SCORE 6,5

Quant à l'Inter, il n'y a pas de nom de rappel, celui qui pourrait ramener les gens à San Siro. C'est vrai, mais peut-être pas tout à fait, car l'AC Milan porte en fait un nom similaire : Pippo Inzaghi. En ce moment, les fans le considèrent comme l'icône du nouveau Milan et placent en lui leurs rêves et leurs espoirs. Le marché était low cost, mais les greffes étaient de bonne facture : d'Alex (transfert gratuit) à Rami (racheté à Valence), de Menez (transfert gratuit) à Armero (en prêt), sans oublier le cadeau du Real Madrid, qui, gracieuseté de Florentino Perez, a donné à Milan Diego Lopez, nouveau gardien partant. Pas mal pour une équipe qui ne jouera qu'en championnat, en attendant d'attribuer un point supplémentaire si, comme cela paraît évident, le fameux "coup" arrivera d'ici la fin du marché : la bagarre semble s'être réduite à un un tête-à-tête entre Cerci (seulement si le Torino baisse ses exigences car 18-20 millions c'est trop) et Douglas Costa, un jeune talent de 23 ans du Shakhtar, à condition que les Ukrainiens disent oui au paiement en plusieurs fois de le coût du transfert de 25 millions.De Milanello, quant à lui, Galliani a fermé la porte au marché des transferts en ce qui concerne Balotelli : « Je peux dire que ça reste à 99,8 % périodique. Pas 99,9% plus parce que les mathématiciens m'ont dit que c'était faux."

LATIUM, VOTE 6,5

Le nouvel entraîneur Pioli a pu expérimenter tout de suite ce que l'on peut définir comme un marché "à la Lotito": zéro tête mais beaucoup de substance et un bon flair pour les opportunités. Les arrivées de Basta de l'Udinese, de Parolo de Parme et surtout du jeune Néerlandais De Vrij de Feyenoord, l'une des révélations de la dernière Coupe du monde, ne s'expliquent pas autrement. Ce n'est pas encore fini, car Lotito, ayant déposé la campagne électorale pour la présidence de la FIGC en sa faveur avec l'élection de Tavecchio, peut à nouveau penser au marché des transferts, et tenter d'attaquer quelques renforts. Sur sa liste, les noms de Vlaar ou Paletta ressortent comme centraux. 

NAPLES, VOTE 5

La grosse déception de ce marché des transferts. Le feu et les flammes étaient attendus de De Laurentiis, mais rien. Hormis l'ajout du solide défenseur central Koulibaly, c'est par ailleurs la même équipe que l'an dernier. Les supporters s'impatientent, la ville s'anime et le début officiel de la saison approche. La chasse se poursuit pour Fellaini de Manchester United (Van Gaal lui-même lui a donné le feu vert en disant que cela ne correspondait pas à ses plans), mais aussi une différence de deux millions d'euros pour le prêt (Napoli propose 2,5, 4,5, United demande XNUMX ) bloque l'accord. Voici donc l'alternative prête, ou plutôt le milieu de terrain de Villarreal De Guzman. Pas exactement un nom de premier plan, pas exactement ce dont rêvaient les supporters napolitains pour faire bonne impression en championnat et en Ligue des champions, si l'Athletic Bilbao le permet.

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