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Generali : entre Caltagirone et Del Vecchio un pacte d'actionnaires anti-Donnet

Guerre au sommet de Generali : deux des principaux actionnaires de l'entreprise, comme Del Vecchio et Caltagirone qui détiennent au total un peu moins de 11 %, concluent un pacte d'actionnaires dans le but de combattre le PDG Donnet et de le remplacer en vue de l'ensemble de ressort

Generali : entre Caltagirone et Del Vecchio un pacte d'actionnaires anti-Donnet

Le clash à la tête de Generali pour le renouvellement de la direction de la compagnie d'assurances s'intensifie. Delfin de Leonardo Del Vecchio et certaines sociétés du groupe Caltagirone ont signé hier un pacte d'actionnaires aux allures de torpille contre l'actuel PDG de Generali, Philippe Donnet, en vue de la réunion de printemps mais avant même le conseil d'administration de la fin de mois qui doit arrêter la liste des candidats au nouveau conseil.

Del Vecchio e Caltagirone, che in tutto rappresentano il 10,94% del capitale di Generali, non fanno mistero di voler sostituire Donnet alla guida di Generali e il patto parasociale, che riguarda la totalità delle loro azioni ordinarie, è uno strumento finalizzato a questo cible. Le communiqué de presse rédigé par les deux parties est clair : l'objet de l'accord est l'engagement de se concerter « afin de mieux peser leurs intérêts indépendants respectifs dans le cadre d'une gestion plus rentable et plus efficace d'Assicurazioni Generali, basée sur la technologie modernisation du cœur de métier, au positionnement stratégique de l'entreprise, ainsi qu'à sa croissance dans une logique de marché ouvert, transparent et contestable ». Cela ne pourrait pas être plus clair que cela. C'est une déclaration de guerre explicite à Donnet qui a toujours dit vouloir imiter le modèle de gouvernance de Mediobanca et s'apprête à présenter, d'abord au comité de nomination puis au conseil d'administration de Generali à la fin du mois, une liste des candidats qui est une expression de gestion en vue de l'assemblée du printemps prochain. Une démarche que ne partagent pas Del Vecchio et surtout Caltagirone, qui ne cache pas de viser la présidence de l'entreprise pour rafraîchir son image, et à laquelle ils s'opposent au nom du droit des actionnaires à avoir plus leur mot à dire dans les choix de l'entreprise. . Jusqu'à présent Mediobanca, qui avec ses 13% est le principal actionnaire de Generali, a soutenu Donnet et son modèle de gouvernance mais maintenant le cercle se resserre et il faudra voir si et dans quelle mesure le PDG de Piazzetta Cuccia, Alberto Nagel , tour à tour assiégé chez lui par Del Vecchio et Caltagirone qui ont récemment racheté leurs parts dans Mediobanca, il saura et saura résister à la pression des deux actionnaires agressifs pour Generali.

Ce qui est certain, c'est qu'avec la naissance du pacte d'actionnaires entre Del Vecchio et Caltagirone, la paix chez Generali est définitivement retombée et que des jours de bataille s'annoncent pour le Lion de Trieste.

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