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Choc France : la 5G fait grimper les émissions de CO2 jusqu'à 44%

La prévision provient du rapport d'un comité scientifique nommé par Macron il y a deux ans : le nouveau réseau mobile pourrait augmenter les émissions jusqu'à 44 %, dans le pire des cas.

Choc France : la 5G fait grimper les émissions de CO2 jusqu'à 44%

La France est très sceptique sur la 5G depuis plusieurs années, mais cette fois la théorie du « complot » en service vient d'un organisme gouvernemental officiel, quiHaut Conseils pour le Climat (Haut Conseil pour le Climat), un comité scientifique nommé personnellement par le président Emmanuel Macron il y a deux ans. Le pool, composé de 12 scientifiques, a rendu un verdict surprenant et inquiétant : dans un document de 32 pages, il est affirmé que la nouvelle technologie des réseaux mobiles, qui permettra la prochaine révolution industrielle, celle de l'internet des objets et de l'intelligence artificielle , aura un coût important pour l'environnement.

Entrant dans le détail, le rapport explique que la diffusion de la 5G entraînera une plus grande dépense d'énergie, qui conduira inévitablement à son tour à une augmentation des émissions de CO2 : "La consommation d'énergie augmentera de 16 TWh à 40 TWh d'ici 2030 , soit 3%/8% de l'énergie totale consommée en France en 2019 », écrivent les experts. Traduit en émissions de CO2, cela signifierait que la nouvelle infrastructure téléphonique générerait de 2,7 à 6,7 millions de tonnes de CO2 plus, par rapport aux 15 millions de tonnes émises par l'ensemble de l'industrie technologique française en 2020 : un bond entre +18% et même un hypothétique +44%, dans le pire des cas.

En clair, si le surplus d'énergie devait provenir de sources renouvelables ou du nucléaire, le problème n'existerait pas. Mais en l'état, c'est le pronostic, sous réserve de quelques aléas qui pourraient à leur tour alléger la facture pour l'environnement, comme l'arrivée d'une nouvelle génération de smartphones. Cependant, il y a déjà une controverse là-dessus aussi, ils seraient beaucoup plus chers et les consommateurs finiraient par payer la facture.

Pour la France un tel accroc serait vraiment difficile à digérer, surtout après que le président Macron s'est dépensé à plusieurs reprises en faveur de la cause écologique: engagé en première ligne pour partager les accords de Paris sur le climat (sur lesquels il a d'ailleurs tenté à plusieurs reprises de convaincre l'ancien président américain Donald Trump), le chef de l'Etat français a même lancé un référendum pour inscrire la transition écologique dans le texte de la Constitution . Ce qui en fait non seulement un objectif important, mais une vraie valeur défendue par la charte constitutionnelle.

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