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Facebook dans le box des accusés, titre toujours en baisse

Nouveau krach pour les actions Facebook qui, après avoir perdu hier près de 7% de leur valeur, chutent aujourd'hui de 5,6% - Énorme baisse également pour Twitter (-9,3%) et Snapchat - Zuckerberg convoqué par la commission parlementaire britannique pour parler d'une violation présumée des données des utilisateurs – Enquête sur les violations de données dans l'UE.

Facebook dans le box des accusés, titre toujours en baisse

Facebook continue de subir le contrecoup du scandale de Cambridge Analytica. L'affaire, née d'une enquête du journal britannique The Guardian et le journal américain New York Times a eu des ennuis Mark Zuckerberg, fondateur et PDG du populaire réseau social.

La commission parlementaire britannique sur la culture, les médias et le numérique a en effet demandé au PDG de Facebook de se présenter à uneaudience pour rendre compte de l'abus présumé des données de millions d'utilisateurs.  C'est ce qu'a annoncé le président de la commission, Damian Collins, citant une lettre qu'il a écrite au patron du géant américain du web accusant la direction de l'entreprise d'avoir "trompé" l'instance lors d'auditions précédentes. De plus, les autorités britanniques ont déjà demandé un mandat de perquisition de Cambridge Analytica, l'accusant de ne pas coopérer.

Mais la Grande-Bretagne n'est pas la seule à vouloir y voir clair. La Commission européenne demandera également à Facebook des éclaircissements. Cette décision a été prise après une réunion des autorités de protection des données des États membres. Le président du Parlement européen Antonio Tajani a annoncé que les députés mèneront une enquête sur la "violation inacceptable des droits à la confidentialité des données".

Sur la même ligne le Maison Blanche: "Le président américain Donald Trump - déclare le porte-parole adjoint de la Maison Blanche, Raj Shah - estime que le droit à la vie privée des Américains doit être protégé".

La dure réaction au scandale a provoqué un nouvel effondrement du titre qui, moins d'une heure après l'ouverture du Nasdaq, a chuté de 5,6% à 162,9 $. La baisse d'aujourd'hui fait suite à la chute enregistrée lors de la séance d'hier, le 19 mars, lorsque les actions Facebook ont ​​plongé de 6,8 %, envoyant environ 36 milliards de dollars en fumée. De plus, le déclin du groupe Menlo Park a a également lesté Twitter qui voyage en forte baisse, marquant un rouge au dessus de 9%. En bas aussi Snapchat (-3,6%).

On rappelle que le scandale concerne la femme présumée piratage de comptes Facebook par Cambridge Analytica pour influencer la campagne électorale américaine de 2016 et le référendum sur le Brexit. Selon ce qui a été rapporté par les deux journaux qui ont mené l'enquête, Zuckerberg & Co. aurait été au courant de l'utilisation illégale des données des utilisateurs depuis 2015, et aurait travaillé pour demander son annulation, sans toutefois informer qui que ce soit de la violation.

A cause de ce qui s'est passé, ce matin "la première tête est tombée". L'agent de sécurité a démissionné d'informations, Alex Stamos, qui a parlé de "désaccords internes" sur la manière de traiter l'affaire et sur la manière dont la direction de Facebook a géré le problème des fausses nouvelles diffusées via la plateforme.

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