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L'euro à plus de 1,2 contre dollar, Draghi reporte le tapering, Ferrari perd 7%

Le président de la BCE reporte la décision de tapering à octobre mais reconnaît que "l'euro est trop fort" et que la monnaie unique franchit le palier de 1,2 du taux de change face au dollar dégrade Ferrari qui fait chuter tous les titres de l'écurie Agnelli .

L'euro à plus de 1,2 contre dollar, Draghi reporte le tapering, Ferrari perd 7%

Mario Draghi reporte toute décision de tapering à octobre et porte un toast aux titres publics, alors que l'euro poursuit son rallye face au dollar et que les principales Bourses européennes clôturent positives : Francfort +0,67% ; Londres +0,58% ; Paris +0,26%. Quasiment tous, hormis Piazza Affari, -0,42%, 21.722, étourdis par le rejet de Ferrari (-6,91%) par Morgan Stanley, qui impose un ravitaillement aux rouges de Maranello.

Ainsi le cheval cabré, qui avait beaucoup gagné ces derniers temps, revient à 91 euros et est aujourd'hui la plus mauvaise action de toute la Bourse. Les rousses cassées infectent Exor -3,55%. Les banques pèsent également sur la liste principale : Banco Bpm -2,6% ; Ubi -2,56 % ; Unicrédit -2,24%. La BCE laisse les taux inchangés et le crédit souffre, en partie, de la politique ultra-expansive de Francfort. En revanche, rappelle Draghi, l'inflation est encore loin de l'objectif de 2% et les prévisions ont été revues à la baisse jusqu'en 2019, malgré la présence de meilleures perspectives de croissance.

Le super euro freine les programmes et ne lâche pas le dollar, grâce aussi aux données macro américaines contrastées, aux tensions internationales et au nouvel ouragan Irma, qui devrait cependant être réduit à une tempête tropicale. Pour le moment, le croisement est supérieur à 1,2. La faiblesse du billet vert favorise la ruée vers l'or, qui a atteint 1346,995 dollars l'once (+0,96%). Rendements pétroliers, après les données décevantes sur les stocks américains, supérieurs aux attentes : Brent 54,07 dollars, -0,24%. Wall Street ouvre modérément positif, mais perd de son élan en cours de séance et, pour le moment, seul le Nasdaq est au-delà de la parité. L'arrivée prévue d'Irma en Floride pénalise les assurances, les compagnies aériennes et les croisiéristes. 

En revanche, séance brillante pour les obligations européennes, avec des achats qui, après Draghi, se concentrent surtout sur les obligations des pays périphériques de la zone euro. Pour les BTP à 10 ans, le rendement chute à 1,97% et le spread avec le 167.00 ans allemand à 3,75 points de base, soit -XNUMX%.

À Piazza Affari, la nouvelle la plus frappante est le dérapage de Ferrari. Morgan Stanley, dans un rapport intitulé "Il est temps de faire un arrêt au stand", note que la société a doublé de valeur depuis le début de l'année et a donc un potentiel de baisse de 14 % par rapport à son prix cible de 100 $. Bref, la valorisation n'est plus intéressante, tout en restant une entreprise "solide et unique". Les tarifs sont soutenus par d'autres marques : Luxottica +1,66% ; Ynap +1,71 % ; Ferragamo +1,14%. La meilleure valeur parmi les blue chips est Stm, +2,52%. La reprise de Mediaset se poursuit +1,49%. 

En dehors du panier principal, Beghelli -6,59% est parmi les plus mauvais, après des résultats qui montrent une baisse de 12% du bénéfice d'exploitation au cours des six mois.

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