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Effet Grèce sur Mediobanca : les bénéfices chutent de 75,9 % en raison des dépréciations

La baisse est de 75,9% - Dans l'après-midi, à Piazzetta Cuccia, la réunion du conseil d'administration du pacte syndical est prévue - Entre-temps, le président et chef de la direction du groupe d'assurance français Axa, Henri De Castries, est arrivé au bureau milanais de la institut, suivi de peu par Salvatore Ligresti, président honoraire de Fonsai.

Effet Grèce sur Mediobanca : les bénéfices chutent de 75,9 % en raison des dépréciations

Mediobanca clôture le premier semestre de l'exercice 2011-2012 avec un résultat net consolidé en baisse de 75,9%, à 63,4 millions d'euros, contre 262,9 millions au premier semestre de l'année précédente. L'institut a actualisé les nouvelles dépréciations sur titres pour un total de 269 millions.

Après la réunion du conseil d'administration de ce matin sur les comptes, la réunion du conseil d'administration du pacte syndical est prévue dans l'après-midi à Piazzetta Cuccia. Juste avant 14h30 le président-directeur général du groupe d'assurance français Axa, Henri De Castries, a été vu entrant dans le bureau milanais de Mediobanca, qui n'a cependant publié aucune déclaration sur les raisons de sa visite. Mais immédiatement après lui, Salvatore Ligresti est également arrivé à Piazzetta Cuccia, président d'honneur de Fonsai.

Le groupe Axa avait été désigné ces derniers jours par des rumeurs de presse parmi ceux qui pourraient être intéressés à participer à la réorganisation de Fondiaria-Sai. Une opération dans laquelle, entre autres, les sociétés financières Palladio et Sator se sont étonnamment impliquées, qui ont au total amassé environ 8% du capital de la société et signé entre elles une convention de concertation. Mediobanca est l'architecte de la direction de l'opération de fusion annoncée entre le groupe Unipol et la chaîne Premafin-Fonsai-Milan, en attendant le feu vert des autorités et des assemblées générales.

Revenant aux comptes semestriels, les obligations d'État de la Grèce dans le portefeuille ils ont perdu 114 millions de valeur (à 30% du nominal), portant ainsi leur dépréciation globale à 70%. La participation dans Rcs a également été dépréciée de 55 millions (la valeur comptable étant portée à 1,23 euro par action) et les actions disponibles à la vente de 59,4 millions, dont 34 millions dans Delmi (dans le cadre de l'échange entre la participation dans Edison et celui d'Edipower).

Il Roe normalisé il s'établissait à 8% à fin décembre dernier, tandis que le Core Tier1 s'établissait à 11% (contre 11,2% à fin juin 2011). Les revenus ont chuté de 4,5% sur le semestre à 973,3 millions, "exclusivement" - lit le communiqué officiel - en raison de la moindre contribution des prises de participation stratégiques. Au cours du seul deuxième trimestre de l'année en cours (octobre-décembre 2012), Mediobanca a réalisé un bénéfice net qui est tombé à 6,6 millions contre 56,8 millions au deuxième trimestre de l'année précédente.

I résultats divisionnaires a enregistré une baisse de 5% des revenus de la BFI (Banque de Financement et d'Investissement), à 448 millions sur le semestre, et une perte nette de 37 millions du fait de 222 millions de dépréciations/pertes sur le portefeuille de titres disponibles à la vente, y compris le 114 millions de dépréciations sur les obligations d'État grecques.

Le pôle retail & private banking enregistre un résultat net qui s'élève à 95,8 millions contre 38 millions au premier semestre de l'année précédente grâce également à la plus-value de 44 millions réalisée sur la cession d'un immeuble en Principauté de Monaco. Enfin, le semestre a enregistré une amélioration du financement et de la liquidité. Les financements sont passés de 51,7 à 54 milliards grâce au prêt à trois ans de la BCE en décembre (4 milliards) et à l'augmentation des dépôts de CheBanca!. La disponibilité financière a de nouveau augmenté à 18,7 milliards contre 16,7 milliards en septembre 2011.

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