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Économie, la reprise accroît les inégalités de revenus

FOCUS BNL – Sortir de la récession n'a pas encore suffi à réduire les écarts de revenus entre les différentes classes sociales – La classe moyenne est particulièrement touchée – Selon l'Istat, 28,7% de la population italienne est menacée de pauvreté ou d'exclusion sociale

Économie, la reprise accroît les inégalités de revenus

La reprise en cours au niveau mondial, plus que par le passé, n'a pas été très inclusive. Entre 2005 et 2015, les revenus réels des deux tiers des ménages de 25 pays avancés ont stagné ou baissé, contre une croissance d'environ 2 % en moyenne au cours de la décennie précédente.

L'OCDE dans un rapport récent observe que dans la plupart des pays avancés depuis 2007, on assiste à une détérioration de la qualité des conditions de travail, un phénomène devenu particulièrement évident au Royaume-Uni, en Grèce, aux États-Unis, en Hongrie et en Italie.

Parmi les pays de l'OCDE, la reprise en cours depuis 2010 non seulement n'a pas inversé la tendance actuelle à la polarisation croissante de la répartition des revenus entre les différentes classes de bénéficiaires, mais l'a dans certains cas accentuée. Par rapport à 2007, en 2014, les revenus des travailleurs étaient en moyenne inférieurs de 1,4 %. Ce chiffre est le résultat d'une baisse de 13,8% parmi les plus bas et d'une augmentation de 0,7% parmi les plus élevés.

La disparité croissante dans la croissance des revenus a provoqué, entre autres, une modification du poids que les différentes classes ont sur la population globale (polarisation). Une enquête intéressante dans ce sens a récemment été menée par le Fonds monétaire international en référence aux États-Unis.

Dans le pays, depuis le début des années 58, la tranche de revenu moyen a progressivement diminué de 48 à environ XNUMX % de la population. Le mouvement à la baisse d'une part importante des familles à revenu moyen était généralisé et indépendant de l'âge, du niveau d'instruction et de la race du chef de ménage.

En Italie, où la reprise a été plus lente que dans de nombreux pays de l'OCDE, et où le marché du travail traverse encore une période difficile, la dégradation des conditions économiques d'un grand nombre de familles a récemment été mise en évidence par de nombreux documents.

Selon l'Istat, la population exposée au risque de pauvreté ou d'exclusion sociale en 2015 a atteint près de 17,5 millions d'unités, soit environ 4,6 millions de plus que l'objectif fixé dans la stratégie Europe 2020. En termes de pourcentage, cela représente 28,7 % de la population, une valeur similaire à celle de l'Espagne mais bien supérieure à celle de la France (17,7%), de l'Allemagne (20%) et du Royaume-Uni (23,5%).

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