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Coronavirus et emploi : un demi-million d'emplois en moins en 2020

L'estimation est d'Unioncamere : la moitié des plus de 420.000 XNUMX emplois qui seront perdus cette année seront dans le secteur du tourisme - Gestionnaires de personnel : le travail devra être réinventé.

Coronavirus et emploi : un demi-million d'emplois en moins en 2020

Comment le travail va-t-il changer après l'urgence du coronavirus ? En réalité, cela change déjà, comme nous le constatons tous en ces semaines de travail intelligent ou de travail conditionné par des mesures restrictives (ou, pour beaucoup, l'impossibilité de travailler). Et il est difficile de revenir, au moins à court terme, à une normalité totale. Au contraire les prévisions pour 2020 sur le marché de l'emploi sont noires: Unioncamere a estimé à près d'un demi-million d'emplois perdus à la fin de cette année, 420 XNUMX pour être précis, dont la moitié dans le secteur du tourisme, visiblement le plus pénalisé par l'impossibilité de se déplacer, de franchir les frontières, de voyager en avion.

Un scénario, clairement, inédit. En 2020, net des travailleurs qui bénéficieront du fonds de licenciement ordinaire ou dérogatoire, Unioncamere estime ainsi une baisse du stock de salariés des secteurs privés de l'industrie et des services, en moyenne annuelle, de 422 mille unités par rapport à 2019 (-2,1%). En effet, une réduction de 190 3,4 unités (-232 %) est attendue pour les indépendants et de 1,6 113 unités (-309 %) pour les salariés du privé. Une analyse des principaux secteurs de production, en particulier, met en évidence une diminution estimée à XNUMX mille unités dans l'industrie et à environ XNUMX mille dans les services.

Le tourisme est le secteur le plus touché, avec une diminution estimée en 2020 de 220 31 personnes occupées, mais de fortes baisses sont estimées dans le stock de personnes occupées également dans les secteurs de la construction (-19 17 unités), de la mode (-10 10 unités), de la métallurgie (-72 24 unités), la mécatronique (-18 mille unités) et les industries du caoutchouc et du plastique (-XNUMX mille unités). En ce qui concerne les services, outre le chiffre du tourisme, il y a eu des réductions importantes de l'emploi dans le commerce (-XNUMX mille unités), dans les services culturels, sportifs et autres personnels (-XNUMX mille unités) et dans le transport et la logistique (- XNUMX mille unités) .

Il y a peu de secteurs pour lesquels on peut s'attendre à un solde positif, et liées à l'urgence sanitaire et à l'utilisation des technologies pour le travail à distance et plus : ce sont en fait celles des soins de santé (+26 mille unités), des services TIC (+8 mille unités) et des industries pharmaceutiques (+1.200 56 unités) . Mais au-delà de simples données, l'urgence coronavirus fournit également des clés d'interprétation des modèles d'organisation du travail. Une enquête de l'AIDP (l'association nationale des directeurs du personnel) révèle par exemple une certaine inquiétude : 52% imaginent des fermetures d'entreprises et des crises et XNUMX% imaginent des taux de chômage élevés.

Mais surtout pour 62% il y aura une refonte conformément aux réglementations de protection de la santé et aux activités constantes de prévention des virus ; 55%, en revanche, prévoient une amélioration des activités de travail intelligent, 22% des investissements dans les infrastructures informatiques et près de 11% une amélioration de l'apprentissage intelligent. La constante, dans ce cas, est dans combinaison de la sécurité sanitaire et des nouvelles technologies, qu'il faut lire comme une belle opportunité de préparation et de prévention. Pour autant, le soutien de l'État est encore attendu de longue date : 46 % des cadres du personnel prévoient un allongement de la durée des licenciements en dérogation au Covid 19 pour l'ensemble de l'année 2020 et 39 % la mise en place de mesures d'accès au crédit facilitées.

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