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Bourse, Piazza Affari snobe S&P (+1,9%) et voit rose sur la crise en Grèce. L'Europe va bien aussi

L'attente du nouveau cycle entre la troïka internationale et le gouvernement d'Athènes et surtout l'annonce de la Fed sur de nouvelles relances de l'économie revigorent les bourses de toute l'Europe – A Milan, la Fiat de Marchionne la place en quatrième position et clôture à + 7%, les utilities et les banques ont bien performé et Generali encore plus (+3,5%). Ok aussi Luxottica, Tod's et Mediaset

Bourse, Piazza Affari snobe S&P (+1,9%) et voit rose sur la crise en Grèce. L'Europe va bien aussi

MILAN (+1,9 %) SNOBES S&P ET VOIT LE ROSE
WALL STREET RECOMMENCE POUR ATHÈNES EN ATTENDANT LA FED

Une séance nerveuse, mais avec une fin heureuse. Piazza Affari a clôturé la séance avec une hausse de 1,91% (Ftse/Mib à 14.356 1,7), devant Francfort +1%, Londres +1,5%, Paris +1,6% et Madrid +10%. Pourtant, aujourd'hui encore, les émotions ne manquent pas sur les marchés financiers, dans le sillage de l'évolution d'une situation extrêmement fluide. En résumé, l'actualité enregistre : départ à la baisse, dans le sillage de la dégradation du S&P ; reprise progressive mais constante une grande partie de la journée, rythmée par des actualités rassurantes sur le front grec (refus d'un référendum sur l'euro, paiement régulier du coupon sur les émissions à trente ans) et, surtout, par l'annonce que le Brésil offrira les BRICS un prêt de XNUMX milliards en faveur des pays européens en difficulté.
Puis, pour suivre, un gel qui a fait replonger l'indice, autour de 16, sous les 14 mille jusqu'à 13.896 14.086 contre 1,6 2011 à la clôture hier soir. Les nouvelles provenant des perspectives du Fonds monétaire international qui ont réduit les estimations de croissance du PIB européen à +2% en 0,6 contre les +1% précédents ont influencé la tendance du marché. Pour l'Italie, les estimations sont ramenées à +XNUMX % contre +XNUMX %. L'institut international juge également "inquiétante" la prime de risque pour les obligations d'État italiennes, espagnoles et belges et écrit que les banques européennes devraient procéder immédiatement à des augmentations de capital allant au-delà des recommandations des superviseurs, comme l'a demandé à plusieurs reprises la nouvelle directrice Christine Lagarde.
Enfin, le crescendo auquel ont contribué deux autres facteurs : le début du sommet de la Fed, l'attente du dernier cycle de négociations (peut-être) épique entre la troïka du FMI, l'UE et la BCE d'un côté et le gouvernement grec de l'autre. qu'il commencera à 19 h 500. Le matin, il y a eu une première réunion, qualifiée d'encourageante. Au début Wall Street voyageait également sous le signe du stop and go, avant que le Bull ne prenne le relais en attendant l'issue du Fomc : Dow Jones et S&P1,1 montaient de 0,8%, le Nasdaq de XNUMX%. Les traders s'attendent à ce que la Réserve fédérale annonce mercredi soir le lancement d'un nouveau plan de relance de l'économie, non pas un nouvel assouplissement quantitatif mais une intervention plus chirurgicale que la simple "impression d'argent", une rotation du portefeuille de titres de la Fed qui devrait avoir l'effet d'un baisse des taux d'intérêt à long terme, ceux qui ont le plus d'impact sur la dynamique de la consommation.
Pendant ce temps, un calme d'alerte rouge règne sur le marché des titres à revenu fixe. Tout au long de la journée, dans le sillage de la dégradation, le rendement des BTP 10 ans est resté sur des sommets élevés : 5,64% (9 points de plus que la veille), l'écart avec le Bund stable à 385 points de base, contre 394 dans le matin mais seulement après plusieurs achats par la BCE.

MARCHIONNE VA AU BUT SUR LE CONTREPIED : FIAT +7%
BANQUES BONNES, UTILITAIRES SUR BOUCLIER

La surprise en fin de journée vient de Fiat. Dans la dernière partie de la séance, des bons de commandes sont arrivés qui ont poussé le titre Lingotto à +7,16%. La raison réside dans le résultat de la rencontre de Sergio Marchionne avec des analystes à Londres, au cours de laquelle il a confirmé les objectifs du plan industriel. Un coup d'éclat, étant donné que Marchionne lui-même avait répété à plusieurs reprises que ce n'est qu'au troisième trimestre qu'il déciderait de revoir ou non les « guidances » pour 2011 et les années suivantes. De nombreux analystes misaient sur une révision à la baisse compte tenu du ralentissement de l'économie mondiale. Fiat Industrial a également augmenté de 2,41 %.
La performance des banques a également été bonne : Unicredit +0,249%, Intesa Sanpaolo +1,71% ou Generali +3,53%. Mediobanca progresse de 2,34% Mais la tendance positive a surtout été dictée par les utilities, grâce aussi au rebond du pétrole et à la condamnation d'un tribunal allemand qui a gelé les taxes nucléaires pour les utilities outre-Rhin, donnant un coup de fouet à l'indice sectoriel européen (+2,6% ). En particulier, Terna +3,15%, Enel +2,43% et Enel Green Power +1,85% ont augmenté. A noter enfin le bond de Luxottica +3,24% et le rebond de Mediaset +2,34%.

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