En marge du Directoire d'A2a (au sein duquel résultats du deuxième trimestre), le président Giuliano Zuccoli a déclaré que "le gouvernement italien ne peut pas se retirer du jeu" de la restructuration d'Edison. Zuccoli a ajouté que "c'est au ministre Tremonti de se charger de contacter les Français".
Les Français cherchent donc des mots de réconfort pour empêcher le gouvernement d'entraver l'opération par laquelle Edf devrait prendre le contrôle du service public milanais, dans le sillage de l'attitude affichée face aux rachats par les grandes entreprises transalpines de Parmalat et Bulgari.
Zuccoli rappelle également les déclarations du directeur général Henry Proglio qui, vendredi, à l'occasion de la présentation des comptes d'Edf, a dit juger nécessaires des réassurances du ministre de l'Economie concernant la réorganisation de la gouvernance d'Edison.
Les négociations avec EDF seront évoquées lors d'une autre réunion de direction prévue à la fin du mois.
