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Référendum : Landini admet sa défaite mais en 1955 Di Vittorio, face à la débâcle de la Cgil chez Fiat, entame une véritable autocritique

S'attribuer la responsabilité de la défaite du référendum est tout à fait légitime pour Landini, mais face à une telle débâcle, une autocritique sévère serait nécessaire, comme le fit Di Vittorio en 1955 après la défaite de la CGIL face à Fiat. Sans exclure la démission, que Landini nie catégoriquement.

Référendum : Landini admet sa défaite mais en 1955 Di Vittorio, face à la débâcle de la Cgil chez Fiat, entame une véritable autocritique

Il faut reconnaître que, face à une débâcle retentissante comme celle de référendum et surtout sur celui de la Loi sur l'emploi, le secrétaire général de Cgil, Maurizio Landini, fut le seul à assumer l'entière responsabilité de la défaite, ayant été le promoteur de la consultation populaire qui finit par entraîner la gauche de l'opposition dans le désastre, de Tendance Pd Schlein ai Les cinq étoiles de Conte.

Landini a évité de grimper aux miroirs et de se lancer dans des dissertations surréalistes comme le seuil psychologique de 30 % et a ouvertement affirmé que l'objectif de la Cgil était seulement d'abroger les règles jugées injustes pour les travailleurs, mais que cet objectif avait échoué. Cette reconnaissance lui fait honneur, mais elle n'est certainement pas suffisante, et la comparaison avec le passé souligne l'énorme différence de qualité entre la direction de la Cgil d'aujourd'hui et celle, bien plus glorieuse, d'autrefois.

En 1955, la CGIL subit une défaite retentissante aux élections syndicales de Fiat, mais le légendaire secrétaire général de l'époque, Joseph Di Vittorio, il a non seulement reconnu qu'il avait perdu mais a confié au trentenaire Bruno Trentin la rédaction d'un rapport approfondi sur la défaite qui a ensuite donné lieu à une série d'autocritiques et à une stratégie différente de la part du union avec le "retour à l'usine" et la bénédiction du négociation Entreprise. Mais Landini sera-t-il un jour capable d'affronter une véritable autocritique qui abandonne les rivages maximalistes et s'engage sur une nouvelle voie ? Difficile à croire. Cependant, si le secrétaire de la Cgil n'est pas en mesure de tirer les conclusions de la défaite du référendum, la dignité exigerait que celui qui en a été le promoteur trouve le courage de démissionner, ce que Landini exclut catégoriquement.

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