Le Premier ministre Matteo Renzi n'aurait pas pu choisir un meilleur jour pour lancer le retour de l'Italie dans la City de Londres précisément aux heures où la Bourse de Milan connaissait l'une des pires séances de l'année avec un effondrement de 4 %. Le premier ministre ne s'est pas découragé et a en effet immédiatement lancé une contre-attaque en lisant un discours en anglais souvent entrecoupé de propos improvisés : "Italy is back" a-t-il déclaré lors de la rencontre avec le monde financier de la City.
Renzi a illustré le plan de réforme de son gouvernement, arguant que d'ici un mois, le Jobs Act, sur lequel l'attention du monde de la finance s'est concentrée, deviendra loi, assurant une plus grande flexibilité du travail entrant et sortant mais aussi une plus grande sécurité. Selon le Premier ministre, en mettant en œuvre les réformes, l'Italie gagnera en leadership en Europe et pourra à nouveau attirer des investissements étrangers.
Renzi avait déjà rendu visite au Premier ministre britannique David Cameron, profitant de l'occasion pour lancer un coup à la chancelière allemande Angela Merkel, mais sans la nommer directement : « Il ne peut pas nous traiter comme des écoliers. Je suis avec Hollande » dans la politique de croissance.
