Nous installons le nôtre des panneaux solaires et nous commençons à bénir l'énergie économisée. L'IRS nous a aidés avec le concessions dédié aux énergies vertes placé sur le toit de notre maison, ou peut-être à l'abri de l'auvent qui protège la voiture. Mais malheur à oublier le fisc alors qu'il faut plutôt s'occuper de l'énergie échangée avec le système électrique national via le GSE, le responsable des services énergétiques qui agit comme intermédiaire dans la formule généralement appliquée pour notre système solaire domestique. Il s'agit du "réseau sur place", système en vigueur depuis plus d'une décennie qui sera vraisemblablement remplacé dès l'année prochaine par une nouvelle discipline qui privilégiera, confirmant toutefois les critères de base du système actuel, la naissante CER, communautés d'énergie renouvelable.
Comment fonctionne l'échange en place (pour l'instant).
Le compteur dédié qui régit le comptage, installé par le gestionnaire de réseau en parallèle de notre compteur électrique normal, comptabilise l'énergie excédentaire injectée dans le système électrique national à partir de nos panneaux solaires. Celui que nous ne consommons pas même si nous sommes dotés de une batterie de stockage qui le stocke, nous le restitue en cas de besoin (il est presque toujours conseillé de l'installer) mais contribue également à le réintégrer dans le réseau. Le GSE nous rémunère alors pour cette énergie que nous produisons et ne consommons pas avec virements sur notre compte en cours en deux phases, qui tiennent compte chaque année des ajustements et des avances estimés pour l'année suivante.
Mais ce "système intelligent" fait aussi autre chose, qui est important précisément en raison des éventuelles implications fiscales (nous en reparlerons en détail ci-dessous) : mesurer l'équilibre entre l'énergie que nous puisons chez notre fournisseur d'électricité, comme chez un utilisateur normal lorsque "la nôtre" ne nous suffit pas, et tout ce que nous donnons au réseau lorsque nous en sommes capables.
Tout simple, tout automatique une fois que nous avons correctement activé l'échange sur place des pratiques avec le GSE, ce que l'installateur de notre système fait généralement directement pour nous, s'occupant à la fois du contrat avec le GSE et de la demande d'installation du compteur "échange".
Donnant-donnant : je paye toujours la facture de ce que je puise sur le réseau et je ne peux pas alimenter directement mes panneaux solaires (en attendant, je paye toujours la totalité de la facture car mon fournisseur, avec le marché désormais dérégulé, peut être n'importe quel opérateur privé) et ensuite, via le GSE, je suis remboursé de tout ce que j'ai contribué au système électrique national, où l'électricité sera ensuite achetée et vendue entre opérateurs via la bourse de l'électricité.
Taxe clémente mais pas toujours
Mais c'est précisément ce remboursement qui peut cacher deux écueils liés. La première est plutôt triviale et peut être désamorcée par une simple vérification du type de notre système solaire. Si notre système est installé dans des zones strictement liées à la propriété que nous possédons (généralement le toit mais aussi le jardin ou l'abri de parking), la contribution de remboursement reçue via le Gs "n'a pas d'importance fiscale", en bref nous ne payons pas d'impôts sur cet apport. Il a préciséAgence du revenu depuis 2009 avec une série de réponses à des demandes spécifiques de décision.
Attention : cela ne s'applique qu'aux systèmes solaires installés dans des zones directes pertinence. Si notre système était installé dans une zone non assimilable à la dépendance, par exemple dans le terrain prêté à quelque titre que ce soit par un voisin, ou par exemple dans un domaine domanial pris en concession, toutes les recettes relatives au système solaire à quelque titre que ce soit devrait être soumis à l'impôt, d'une manière très similaire à ce qui arrive à un entrepreneur qui produit et vend de l'énergie.
Après avoir vérifié la nature de notre installation, allons-nous bien et devons-nous quelque chose au fisc ? Pas du tout. Voici l'éventualité que tous les propriétaires d'un système solaire domestique doivent toujours et dans tous les cas prendre en compte : les éventuels "excédents".
Attention aux excédents : toujours taxés à un taux marginal
Comme nous l'avons expliqué, le compteur d'échange calcule avec précision le solde entre l'énergie prélevée sur le réseau et payée avec la facture et celle transférée sur le réseau et remboursée via le GSE. Si le solde est négatif, c'est-à-dire que nous avons consommé plus d'énergie que celle fournie, nous ne devons rien faire à des fins fiscales : toutes les taxes éventuelles seront comptabilisées et appliquées automatiquement à la source par celui qui nous envoie la facture et par celui qui nous envoie les remboursements. Il est inutile de s'en occuper. Si, en revanche, le solde est positif, c'est-à-dire que nous avons fourni plus d'énergie que celle prélevée sur le réseau, le surplus est considéré comme un « surplus » : un bien supplémentaire que nous avons produit, que nous avons vendu et qui doit donc être taxé comme si nous étions un entrepreneur en énergies renouvelables qui produit de l'énergie et la vend sur le marché.
Pratiquement? La contrepartie des éventuels excédents doit être imposée en l'insérant dans la déclaration annuelle de revenus sous la rubrique "autres revenus". Cela signifie que ces sommes s'ajoutent à nos revenus cumulés car elles sont soumises au taux d'imposition le plus élevé, ce qui réduit significativement le bénéfice net lié à ce poste.
Le message implicite ? Notre système photovoltaïque est d'autant plus pratique que nous sommes en mesure de couvrir notre consommation par l'autoproduction de panneaux solaires, sans dépasser l'équilibre entre les prélèvements et les apports d'électricité au réseau. C'est pourquoi le batteries de stockage ils sont presque toujours un choix pratique.
Comment consulter et gérer les excédents sur le portail Gse
Personne ne nous dira automatiquement si nous avons ou non des surplus. Nous devons vérifier, mais nous pouvons le faire relativement facilement en accédant à la zone dédiée du Portail Internet du GSE ou avec nos informations d'identification (celles obtenues lors de notre inscription directe ou via notre installateur) ou avec le Spid.
Premier avertissement : lors de l'activation du contrat avec le GSE, il faut notifier à ce dernier s'il faut liquider le surplus ou le garder à crédit pour être reporté en solde l'année suivante. Si aucune option n'est exercée, la seconde est automatiquement activée, c'est-à-diredisposition. A défaut d'option différente, qui doit être exercée chaque année au plus tard le 31 janvier sur le portail GSE, l'option précédemment exercée reste valable.
Que choisir ? En attendant, si on s'attend à ne pas avoir d'excédents, il faut choisir l'option provision, sinon, somme toute, il vaudrait mieux les liquider malgré l'inévitable coup fiscal.
Si nous choisissons la liquidation des excédents, le GSE réclame la contrepartie avec les mêmes modalités que celles utilisées pour les autres remboursements ainsi que le paiement des régularisations pour le change sur place, effectué au plus tard le 30 juin de l'année civile suivant celle au cours de laquelle nous avons accumulé les excédents . Après le paiement et en temps utile pour la déclaration d'impôt, le GSE met toujours à notre disposition dans notre espace de son portail, le certification formelle de la liquidation des surplus que nous devrons joindre à la déclaration de revenus.
Concernant les options que nous pouvons exercer, voici les étapes détaillées pour procéder à l'option ou à la correction du choix effectué précédemment : depuis le portail GSE nous accédons vers l'espace client avec des informations d'identification ou avec Spid ; allons à la rubrique Services GSE et cliquez Connectez-vous dans la zone Echange sur place; nous sélectionnons La gestion des contrats puis Contrats existants; nous cliquons sur Liquidation d'excédent et alors Modification; nous sélectionnons le champ oui ou le terrain aucune sans oublier de cliquer enfin sur Sauver. Le jeu est fait, et finalement on en reparle en janvier de l'année suivante.