La première Giorgia Meloni il semble avoir perdu sa voix. Après avoir fui le Parlement face au désordre de la libération du tortionnaire libyen Almasri, le Premier ministre n'a pas dit un mot jusqu'à présent face au tsunami Trump su Gaza, On 'Ukraine et sur des droits réciproques qui risquent de faire sombrer une partie de l'industrie italienne. Mais son absence à la grande réunion internationale sur laIntelligence artificielle organisé par le Président Macron à Paris. Et dire qu'au G7 de l'année dernière, Meloni, comme elle l'a perfidement rappelé Matteo Renzi, avait souligné l'engagement italien en faveur de l'intelligence artificielle : maintenant, d'autres investissent des milliards dans l'IA et qu'en est-il de nous ?
Il est vrai qu'en politique comme dans la vie, le timing est primordial et il se pourrait que, plutôt que de s'exposer immédiatement, Meloni attende le bon moment pour donner son avis sur les manigances quotidiennes du président Donald Trump : sur l'expulsion des Palestiniens de Gaza, sur les négociations avec Poutine mais sans Zelensky et l'Europe, sur l'Ukraine tourmentée et sur son intention d'introduire des tarifs réciproques pour tous les pays. Mais l'important est que Meloni retrouve sa voix et se rappelle que traiter avec le président américain est absolument juste mais ne signifie pas s'incliner et que pour ne pas s'incliner, il est crucial de traiter ensemble avec l'ensemble de l'UE, comme elle semble l'avoir assuré à la présidente Ursula Von de Leyen. Jusqu’à présent, la ligne de Meloni sur le Moyen-Orient et l’Ukraine a été impeccable, mais qu’en est-il maintenant ? Plus tôt il nous le fera savoir, mieux ce sera, mais pour l'instant, à bas la tour.