Dans le secteur de logistique,l'intelligence artificielle modifie profondément les processus organisationnels et opérationnels. Si une partie des entreprises a déjà entamé la transition technologique, secteur des transports au lieu de cela, il a du mal à suivre.enquête menée par l'Université Liuc (Université des affaires pour les entreprises) et une enquête du magazine Les hommes et les transports ils photographient une réalité qui évolue, mais non sans obstacles.
L'IA dans la logistique : 20 % des entreprises sont déjà actives
Selon les recherches menées par Liuc, une entreprise sur cinq dans le secteur de la logistique a déjà adopté des solutions d'intelligence artificielle, notamment pour la planification de la chaîne d'approvisionnement et la gestion des flux. Les applications les plus répandues concernent l'organisation des commandes et l'optimisation des entrepôts. L'adoption de l'IA ne semble pas motivée par une logique de réduction des coûts, mais plutôt par rechercher une plus grande efficacité et fiabilité du serviceLa transformation est en cours, bien qu’à des rythmes différents selon les domaines opérationnels.
L'IA dans les transports, seulement 11% l'utilisent : peu d'applications, mais utiles
Dans le secteur spécifique de transport de marchandises, Cependant, le Les solutions d’IA ne sont pas encore largement utilisées: seulement 11 % des entreprises ont mis en place des outils intelligents. Dans ces cas, 21 % des applications servent à associer automatiquement les commandes, les trajets et les transporteurs, tandis que 17 % servent à optimiser les itinéraires et à prévoir les retards de livraison. Il existe un un grand potentiel encore à développer: 54,2 % des transporteurs interrogés par Les hommes et les transports estime que l'IA est un allié valable pour améliorer leur travail. 25 % ont déjà eu une expérience directe avec des outils numériques basés sur des algorithmes intelligents.
Les fonds du PNRR retardés
L'un des principaux obstacles à la diffusion de l'IA dans les transports est représentée par le retard dans la mise en œuvre des fonds du PNRRL'appel d'offres de 160 millions d'euros, qui fait partie d'une enveloppe totale de 250 millions destinée à la numérisation de la logistique, est attendu depuis plus d'un anLa cause est une nœud régulateur liée à la discipline européenne en matière d'aides d'État. À ce jour, Ram Spa, la société du MIT qui gère le processus, n'a pas fourni de date de publication précise de l'appel. Le site web mentionne généralement la fin du deuxième trimestre 2025, mais le calendrier est désormais serré, car toutes les dépenses devront être comptabilisées d'ici juin 2026.
Tout n’est pas mauvais, il y a des signes de changement
Malgré les difficultés et les retards dans le financement public, il n’y a pas de pénurie exemples concrets d'innovation dans le secteur. Le numéro de juin du magazine Les hommes et les transports raconte des histoires de transformation qui parlent de un secteur en pleine tourmente.
All 'Interport de PadouePar exemple, l'installation d'une grue automatisée capable de charger de manière autonome des camions et des trains est à un stade avancé, l'une des premières en Europe. RFI a développé une plateforme numérique pour faciliter la rencontre entre l'offre et la demande de transport intermodal, tout en Logistique Amazon, à travers les mots du directeur de pays Gabriele Sigismondidécrit un avenir de plus en plus automatisé et intégré. Et puis aussi Projets pilotes eCMR (la lettre de voiture numérique), leutilisation de caméras intelligentes pour améliorer la sécurité et réduire les primes d'assurance, jusqu'àpp qui promettent d'éliminer les temps d'attente aux centres de distribution.