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La participation des travailleurs à la vie de l'entreprise est une loi : voici ce qui change réellement sur le lieu de travail

La loi n° 10/76 est opérationnelle depuis le 2025 juin : incitations fiscales, partage des bénéfices, plans d'actionnariat et participation aux processus décisionnels pour renforcer la démocratie économique

La participation des travailleurs à la vie de l'entreprise est une loi : voici ce qui change réellement sur le lieu de travail

Le 10 juin entre en vigueur loi du 15 mai 2025 n°76 sur la participation des travailleurs à la gestion, au capital et aux bénéfices des entreprises, récemment approuvée par le Parlement.

La loi a pour but de :

  • promouvoir et réglementer la participation managériale, économique et financière, organisationnelle et consultative des travailleurs à la gestion, à l'organisation, aux bénéfices et aux résultats, ainsi qu'à la propriété des entreprises
  • identifier les moyens de promouvoir et d'encourager cette participation, dans le cadre de la mise en œuvre du droit des travailleurs à collaborer établi par l'article 46 de notre Constitution et dans le respect des principes et des contraintes découlant de la législation de l'Union européenne et internationale, afin de renforcer la collaboration entre employeurs et travailleurs, de préserver et d'accroître les niveaux d'emploi et de valoriser le travail au niveau économique et social
  • introduire des règles visant à élargir et à consolider les processus de démocratie économique et de durabilité des entreprises.

parmi aspects les plus significatifs:

Répartition des bénéfices

Pour l'année 2025, par dérogation aux règles ordinaires, en cas de distribution aux salariés d'une part des bénéfices de l'entreprise non inférieure à 10 pour cent du bénéfice global, effectuée en exécution de conventions collectives d'entreprise ou territoriales, la limite du montant global soumis au taux d'imposition de substitution est portée de 3000 5000 à 10 5 euros brut, réduite de 2023 à 2024 pour cent de manière similaire à ce qui a déjà été établi pour les années XNUMX et XNUMX.

Le plafond global de 3000 euros bruts soumis à l'impôt de substitution, toutefois toujours de 5 pour cent, reste inchangé en cas de distribution de bénéfices d'entreprise pour un montant inférieur au seuil de 10 pour cent.

Régimes de participation financière des employés

Conformément à la législation en vigueur et dans le respect de celle-ci, il est possible de prévoir des plans de participation financière pour les salariés qui peuvent également prévoir l'attribution d'actions en lieu et place de primes de performance.

Pour l'année 2025, les dividendes versés aux salariés et provenant d'actions attribuées en lieu et place de primes de performance, pour un montant n'excédant pas 1500 50 euros par an, sont exonérés d'impôt sur le revenu à hauteur de XNUMX pour cent de leur montant.

Participation organisationnelle des travailleurs

Les entreprises peuvent prévoir l'inclusion dans l'organigramme de l'entreprise des référents en matière de formation, de plans de prévoyance, de politiques de rémunération, de qualité de travail, de conciliation et de parentalité ainsi que des responsables de la diversité et de l'inclusion des personnes en situation de handicap.

Participation consultative des travailleurs

Enfin, des dispositions non contraignantes sur la participation des représentants des travailleurs sont introduites :

  • au conseil de surveillance, lorsque les statuts de la société le prévoient, ou au conseil d'administration ainsi qu'au comité de contrôle de gestion, lorsqu'il est établi
  • aux commissions paritaires, composées à parts égales de représentants de l'entreprise et des travailleurs, visant à élaborer des propositions de plans d'amélioration et d'innovation pour les produits, les processus de production, les services et l'organisation du travail
  • aux procédures de consultation préalable des comités paritaires sur les choix de l'entreprise. En cas de consultation sur des sujets relevant de la compétence de négociation, ces comités peuvent fournir des documents et des éléments utiles à la table de négociation.

De plus, le dispositions contenues dans la loi Les mesures examinées présupposent l’intervention d’une négociation collective de nature participative/réformiste et non antagoniste, et n’imposent pas actuellement de contraintes ou d’obligations aux employeurs.

C'est en fait règles promotionnelles et celles relatives à la participation managériale, organisationnelle et consultative pourraient être rappelées par des dispositions ultérieures visant à introduire des incitations ou des critères de sélection préférentiels pour les entreprises qui ont mis en œuvre, dans le respect de la même loi, des formes de participation des travailleurs à la gestion de l'entreprise.

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