Au premier trimestre de l'année, le PIB italien, corrigé des effets de calendrier et corrigé des variations saisonnières, a augmenté de 0,2 % par rapport au trimestre précédent et de 0,8 % sur un an. Il s'agit de l'estimation préliminaire publiée par Istat.
Il s'agit d'une croissance légèrement supérieure à celle prédite par les économistes d'Intesa Sanpaolo (+0,1 % sur un trimestre et +0,7 % sur un an), alors que le résultat est conforme à la moyenne des enquêtes réalisées par l'agence financière Bloomberg.
Le changement cyclique est "la synthèse d'une baisse de la valeur ajoutée dans le secteur de l'industrie et d'une augmentation à la fois dans l'agriculture et les services", écrit l'Istat.
Du côté de la demande, "il y a une contribution positive de la composante nationale (brut des stocks) et une contribution négative de la composante extérieure nette", poursuit l'Institut.
Au cours de la même période, le PIB a augmenté en termes conjoncturels de 0,6 % en Allemagne, de 0,3 % en France et au Royaume-Uni et de 0,2 % aux États-Unis. En tendance, on note une augmentation de 2,1% au Royaume-Uni, 1,9% aux Etats-Unis, 1,7% en Allemagne et 0,8% en France.
La variation acquise pour 2017 en Italie, c'est-à-dire la croissance annuelle qui serait obtenue en présence d'une variation conjoncturelle nulle sur les trimestres restants de l'année, est égale à +0,6 %. Le gouvernement prévoit une croissance de 1,1 % pour cette année.
